Des changements à venir
Entrevue réalisée par Karine Chagnon
Montage réalisé par Gabriel Laprade
Joe Bichai est assis dans la salle de conférence de l’usine Genfoot de Lachine, à Montréal. C’est la raison pour laquelle on voit des bottes d’hiver en exposition sur le mur blanc derrière lui. Il nous fait part de certains problèmes qu’il avait observés dans l’usine.
Transcription:
Le jour arrive de la rencontre. Je suis avec Rita d’un côté, Monique de l’autre et on parle aux employés de la situation. Écoutez, je sais que ça va bien, il n’y a aucun danger, on n’est pas proche de fermer, au contraire. On veut se préparer pour les 50 années à venir. On veut être plus productif. Et pour se faire, on doit se débarrasser de manies, d’habitudes de travail qui nous empêchent d’être productifs. Alors c’est quoi ces problèmes-là? C’est les problèmes, bon, il y avait la prime au rendement, le travail à la pièce qui se fait au détriment de la qualité. La qualité prend un coup, mais aussi, nos factures de CSST qui sont liées aux accidents de travail augmentaient à chaque année et tout ça causés par les mouvements répétitifs. Donc c’est des tendinites, des bursites, des problèmes de poignets, des problèmes d’épaules, en tout cas, tout y passait. Il fallait éliminer le stockage de toutes les matières premières, toutes les composantes à moitié finies qui étaient dans l’usine et qui encombraient l’usine. Et l’autre problème qu’on voyait qui était flagrant, c’est que la même boîte que le convoyeur envoyait et reprenait, elle pouvait faire à peu près dix allers-retours avant que la botte soit complète.