L’âge d’or de la chaussure chez Apex
Entrevue réalisée par Julie-Anne Tremblay et Gabriel Laprade
Montage réalisé par Gabriel Laprade
Dans cet extrait vidéo, Léopold Hamel est assis devant un mur blanc et nous parle avec fierté de ce qui était selon lui l’âge d’or de la chaussure.
Transcription:
Si on prend Apex, quand je vous parlais un petit peu, j’ai pas prononcé le mot âge d’or de la chaussure, mais si on parle de Corbeil-Apex, c’était 2100 paires par jour. Pas 2100 paires par semaine. Ça veut dire: paire c’est deux. Ça veut dire: c’est 4200 formes, empeignes qui s’installaient par jour. On partait à 7 heures le matin, pis souvent, quatre heures moins quart, quatre heures l’après-midi, on avait fini parce qu’on était payé à (la) job. On était payé, mettons, ça nous donnait si je me souviens bien, c’était 44 cennes pour trente paires. Faque si on faisait 2100 paires, ça nous donnait… C’est pour ça qu’on faisait des salaires assez intéressants, pour le moment. Pour cette période-là. On faisait exprès pour amener du monde pour visiter. Le monde sortait impressionné. Y sortait impressionné parce qu’il voyait l’habileté des gens qui travaillaient là-dedans. En même temps, t’as pas le temps d’aller fumer une cigarette. Le bras était levé, ça roulait. 2100 paires là, tu passes pas ton temps à (la) cigarette. Ça veut dire : faut que ça roule.