De Trina à Fido…
À l’achat des terres, les sœurs héritent d’une grande variété d’animaux. Elles doivent ainsi rapidement se familiariser avec l’ensemble des tâches qu’implique l’élevage de bétail. Les fermes comprennent des vaches et des cochons, mais également des canards, des poules, des lapins et même des abeilles!
En 1968, les sœurs possèdent un troupeau de 140 vaches laitières de grande qualité. Il y a des pur-sang et des croisées de race Holstein ou Ayrshire, de même que des génisses. Les sœurs s’amusent à leurs donner des noms : Trina, Dauphine, Gloire, Girafe, Calme, Mélodie, etc. Il y en a une quantité vertigineuse! Au clapier, lapins et lapines sont au nombre de 45 bêtes. Quant à la porcherie, elle compte 46 têtes dont un mâle reproducteur, des femelles et des porcelets.
Le 27 septembre 1941, l’abbé Joseph Thibeault, curé de Bergeronnes, fait don de « Gilles et Gilette », deux beaux chevaux qui servent au labourage et à la préparation du terrain. « Black » et « Nelly », quant à eux, permettent aux sœurs de se déplacer entre la ferme et le couvent situés à une dizaine de minutes de distance.
Au fil du temps, les sœurs possèdent de nombreux chiens. Il y a tout d’abord Fido le fidèle compagnon. À sa disparition en 1959, il est remplacé par Bijou. Ce dernier, un Husky ayant peut-être un goût trop prononcé pour l’aventure, disparaît mystérieusement le 20 février 1964. Miki lui succède. Aimant les risques, il se fait écraser par une voiture après seulement quelques mois à la ferme. Par la suite, les sœurs accueillent Café, puis le joyeux Sol.