Victorien Simard, un fermier loyal
En mars 1936, la congrégation engage un homme pour exécuter les travaux agricoles à la ferme Saint-Joseph : monsieur Victorien Simard. Ce travailleur consciencieux et compétent devient vite un ami précieux pour les religieuses. La congrégation lui verse un salaire tous les mois et lui offre un loyer. En échange, ce dernier fournit quotidiennement le lait, le matin à 7 h 30 et le soir à 18 h 30. De plus, il doit être disponible en tout temps pour exécuter les travaux de la ferme, sous les directives de la sœur économe de la congrégation.
À partir de 1937, M. Simard réside sur la ferme Saint-Joseph avec sa femme, Eugénie Laberge, et ses fils. Ces derniers aident pour la récolte du foin et le ramassage des œufs. Monsieur Simard cultive un jardin personnel et élève des volailles. Cet homme devient vite indispensable. Entre 1937 et 1954, les sœurs travaillant à la ferme n’y résident pas encore.
Pendant la grève des travailleurs, en 1967, monsieur Simard demeure à l’emploi de la ferme Saint-Joseph. Après ces bouleversements, il est le seul employé à ne pas être congédié.
Les sœurs s’occupent du fermier et lui préparent ses repas après le décès de sa femme. Le « bon monsieur Simard », comme le nomment les sœurs, décède le 4 mars 1982 après 40 ans de loyaux service. L’attachement des sœurs envers monsieur et madame Simard est très important. Ces derniers sont inhumés dans le cimetière de la congrégation situé, à l’époque, sur les terres de la ferme.