Du fleuve au vivier
Vidéo réalisée par le Musée de la mémoire vivante
Informateur : Georges-Henri Lizotte, pêcheur d’anguilles
Date : 30 octobre 2016
Lieu : Rivière-Ouelle (Québec)
Georges-Henri Lizotte, son fils Pierre et son neveu Yvan nous montrent les étapes pour garder les anguilles vivantes et en bonne condition.
Georges-Henri Lizotte et son neveu s’approchent d’un bassin rempli d’eau en tenant un gros panier grillagé contenant beaucoup d’anguilles. Ils déposent le panier dans le bassin. L’un d’eux prend un bâton rond et fait des mouvements circulaires dans le panier pour agiter délicatement les anguilles.
[Une observatrice] C’est comme cela que vous la nettoyez.
[ Georges-Henri Lizotte] Ça ne la magane (malmène) pas. Le bâton est rond. Cela fait partir le gros du limon (mucus). On les met là-dedans (montrant les bassins derrière lui). Demain matin, je vais changer l’eau, je vais les rincer. Après cela, elles vont être correctes. C’est parce qu’elles font du limon en suspension et il entre dans les branchies.
Les deux hommes sortent le panier du bassin, le laissent égoutter et se dirigent vers une balance. Ils pèsent l’ensemble des anguilles.
[G.-H.L.] 103 livres !
[Yvan Lizotte] À quelle place tu mets cela ?
[G.-H.L.] Ici.
Ils repartent vers un second bassin dans lequel ils versent les anguilles. Georges-Henri Lizotte tient un thermomètre dans l’eau de ce bassin et fait la lecture de la température.