Des savoirs acquis dès l’enfance
Vidéo réalisée par le Musée de la mémoire vivante
Informateurs : Josée Malenfant et Simon Beaulieu, pêcheurs d’anguilles
Date : 23 janvier 2017
Lieu : Rivière-Ouelle (Québec)
Photo de Simon Beaulieu à Rivière-Ouelle, vers 1970
Extrait d’entrevue de Georges-Henri Lizotte, Câble 10-TVC de La Pocatière (Québec) 1994
De génération en génération, le métier de pêcheur d’anguilles s’est transmis de père en fils. Simon Beaulieu en témoigne tout comme Georges-Henri Lizotte l’a raconté en 1994.
Josée Malenfant et Simon Beaulieu sont assis sur un divan face à la caméra et donnent des explications alternativement.
[Simon Beaulieu] J’ai toujours vécu ça. Je suis né dans ça. Mon père faisait ça.
Photo couleur de Simon âgé de 5 ans. Il tient avec une pince une anguille au-dessus de sa tête et il sourit. Il est debout entre un tracteur et une remorque remplie d’anguilles.
[S.B.] J’ai appris à le suivre, à m’amuser sur le bord du fleuve, puis à aller voir la pêche à l’automne. C’est comme ça que je suis tombé dedans. Puis, j’ai continué après. Mes grands-pères pêchaient aussi, mon père pêchait.
Josée Malenfant et Simon Beaulieu sont assis sur un divan face à la caméra et donnent des explications alternativement.
[S.B.] Le père de ma mère pêchait aussi. La pêche a toujours été dans la famille.
Puis ici, sur le bord du fleuve avant, tous les producteurs qui avaient une terre sur le bord du fleuve pêchaient. Nous avons continué. J’ai appris les deux pieds dans l’eau en regardant.
Photo couleur de Simon âgé de 5 ans. Il est debout devant une aile de pêche à anguille, une pince à la main.
[S.B.] Je pourrais dire qu’on ne m’a jamais montré. J’ai appris à regarder, puis à essayer ce que les plus grands faisaient quand j’étais jeune. C’est comme ça.
Texte : Extrait d’une entrevue avec Georges-Henri Lizotte en 1994.
Apparaît à l’écran une photo noir et blanc d’Émile Lizotte, père de Georges-Henri, devant une pêche à fascines. Il tient une anguille dans une pince.
[Georges-Henri Lizotte] J’ai commencé avec mon père à l’âge de 10 ou 12 ans. J’allais à la pêche la nuit, puis dans le jour. Je le suivais tout le temps.