Planifier son horaire selon les marées
Vidéo réalisée par le Musée de la mémoire vivante
Informateurs : Josée Malenfant et Simon Beaulieu, pêcheurs d’anguilles
Date : 14 novembre 2016 et 23 janvier 2017
Lieu : Rivière-Ouelle (Québec)
La marée dicte les dates d’installation et de démantèlement des engins de pêche, leur longueur et l’heure pour vider les coffres.
Josée Malenfant et Simon Beaulieu sont assis sur un divan face à la caméra et donnent des explications alternativement.
[Josée Malenfant] On sait au printemps, à partir des tables des marées, quand nous allons détendre. Selon la marée, quand elle baisse, on projette. Nous en mettrons combien cette année.
[Interviewer] Vous avez combien d’heures de travail, à peu près, entre les deux marées ?
Le couple sourit.
[Simon Beaulieu] À marée basse, au bout de la pêche, on est à peu près, je vous dirais environ une demi-heure à maximum une heure à sec. Ce n’est pas beaucoup. C’est pour cela que l’on choisit toujours les meilleures marées, les plus grandes marées pour travailler plus longtemps. On travaille un peu au bord dans les premiers coffres. On continue de travailler au large. Puis, on finit la marée en retravaillant au bord. Ça nous permet de travailler, je vous dirais, de 3 à 4 heures à marée basse.
On va vraiment à la pêche deux fois par jour à l’heure des marées. À partir du 15 ou 20 septembre, on va à la pêche deux fois par jour à différentes heures du jour selon l’heure de la marée. Quand elle est à 2 h du matin, elle est à 2 h de l’après-midi. Puis, après cela, elle est à 3 h, 3 h, 4 h, 4 h.