La marée : un phénomène impressionnant

Les Beaulieu démantèlent leur pêche à Rivière-Ouelle. La marée les oblige à suspendre leurs travaux.

Deux hommes déposent des objets sur une remorque. Ils sont sur l’estran, les pieds au sec. Un gros plan est fait sur un coffre de pêche dont la base est dans l’eau. 

[Narration] 14 novembre 2016, 9 h 15, la marée est officiellement basse à 0,4 m à la 5e grève de Rivière-Ouelle. Josée Malenfant, Simon Beaulieu et son beau-père, Léopold Malenfant, ont déjà commencé à travailler.

Les deux hommes tirent sur un filet de pêche pour le déposer sur la remorque. Ils ont maintenant de l’eau aux chevilles. Les deux hommes s’éloignent de la remorque lorsque le filet y est complètement déposé.

11 h 01, la marée enregistre 1,8 m. Mais combinée au vent de 32 km/h avec des pointes à 55 km, il est évident qu’une partie du travail prévu pour aujourd’hui devra être reportée à demain. Simon et Léopold se dépêchent de mettre sur la remorque les filets et d’autres pièces de la pêche. Les roues de la remorque sont déjà à l’eau.

Josée Malenfant saisit un piquet et s’éloigne en le tenant dans ses mains.

Un troisième gros plan est fait sur le même coffre de pêche. Les vagues commencent à atteindre le dessus. Il est presque submergé.

11 h 40, le coffre autour duquel ils s’affairaient, il y a moins d’une heure, est presque totalement submergé.