Révolution : de bacs aux ponts
Le territoire lavallois étant insulaire, l’établissement de liens avec les rives voisines est important pour le développement. Jusqu’au 19e siècle, ce lien est d’abord établi à l’aide de ponts de glace en hiver et le reste de l’année avec diverses embarcations, et ce, bien que les habitants de l’île exigent la construction d’un pont depuis le 18e siècle. On utilise alors des bacs, des chaloupes et des traverses de fortune.
Ce n’est qu’en 1832 que débute la construction du premier pont routier reliant l’île Jésus à la rive nord. Au milieu du 19esiècle, le territoire lavallois est relié à l’île de Montréal. Ces nouvelles voies de communication ouvrent les portes de l’île à l’exportation de la main-d’œuvre et de la marchandise lavalloise vers Terrebonne, Lachenaie et le grand centre industriel de Montréal.
La construction du chemin de fer du Canadien Pacifique à travers l’île en 1876 contribue également à la diversification du marché et du commerce. Il est désormais possible de transporter plus loin, plus rapidement et en plus grande quantité les ressources premières de l’île, de même que les denrées périssables comme les récoltes, les produits laitiers et… les humains. Semble-t-il que les ressources de l’île sont même exportées jusque dans les prairies canadiennes!
Au milieu du 20e siècle, comme la société lavalloise occupe l’ensemble de l’île, le développement du réseau routier est assuré par des compagnies locales, telles Desjardins et Sauriol, qui s’inspire des avancées technologiques pour contribuer à l’expansion et la prospérité de la communauté.