Entrepreneuriat multiculturel
Ce n’est qu’au début du 19e siècle que les premières minorités culturelles présentes sur l’île Jésus sont recensées. On y retrouve entre autres des Anglais, des Allemands, des Écossais et des Irlandais. La plupart d’entre eux habitent dans les quartiers de Saint-Vincent-de-Paul et Saint-Martin.
Le Pagoda Place, restaurant de mets chinois et canadiens, vers 1960
Les vagues d’immigration sur l’île Jésus débutent dans les années 1920, où l’on note une augmentation du nombre d’habitants de diverses nationalités. Le climat de paix et la stabilité économique qu’offre le Québec du 20e et du 21e siècle encouragent les réfugiés de conflits armés ou de crises économiques à venir y refaire leur vie. Parmi ceux-ci on compte plusieurs Libanais dont certains sont arrivés à la fin des années 1980. Laval devient rapidement la seconde ville québécoise ayant la plus grande population d’immigrants sur son territoire.
Entre 2001 et 2011, la population immigrante à Laval augmente de 84,1 %, incluant plus de 55 000 travailleurs. Riches de leur bagage culturel, ces derniers représentent un capital humain unique qui diversifie l’économie de la région de Laval. Tout en constituant une nouvelle clientèle pour les commerçants locaux, ces nouveaux arrivants s’impliquent de plus en plus en entrepreneuriat, notamment en restauration. De nos jours, les entrepreneurs issus des différentes communautés culturelles sont présents dans toutes les sphères économiques, que ce soit comme médecins, ingénieurs, architectes, chefs d’entreprise, etc. Ils contribuent à l’essor économique de la région, en plus de redéfinir le Québec culturel d’aujourd’hui.