Industries et exportations
Depuis l’époque où les habitants de l’île Jésus vivaient en autosuffisance, la société lavalloise a traversé plusieurs ères industrielles. De l’arrivée de la machinerie à vapeur jusqu’à l’électrification du territoire au 19esiècle, la production de l’île se raffine.
Au courant du 20e siècle, conjointement avec le développement du réseau routier et ferroviaire sur l’île, l’exploitation des champs et des carrières s’intensifie. De la même façon, l’espace disponible et l’électrification du territoire encouragent les compagnies ainsi que plusieurs autres industries lourdes, comme une raffinerie, à s’y établir. On note alors une augmentation du volume de production de même qu’une diversification des produits exportables, tels les produits chimiques, les conserves et les saucisses hot-dog. Mais à quels coûts ?
Vers la fin du 20e siècle, près d’un tiers du territoire de Laval est une zone agricole protégée. Les secteurs industriel et résidentiel en pleine croissance empiètent de plus en plus sur ces terres arables. Le potentiel de production agricole de même que la qualité de vie des résidents qui vivent à proximité de ces secteurs diminuent. Pour remédier à la pollution environnementale et auditive de celles-ci, certaines usines seront déménagées et d’autres fermées.
Grâce aux efforts de la population et des industries croissantes, Laval est reconnue depuis longtemps comme la « Capitale horticole du Québec », grâce à son offre importante et variée de fruits, de légumes, de fleurs et d’arbustes, ainsi que son poids dans l’approvisionnement des marchés avoisinants. Elle qui a longtemps fourni le Marché Bonsecours en produits maraîchers à Montréal fleurit depuis dans le commerce de l’horticulture. Laval démontre assez bien qu’il est possible d’être prospère et vert !