Industries récréotouristiques
L’établissement de liens permanents vers l’île Jésus accroît considérablement le nombre d’habitants et de visiteurs, et ce, malgré les ponts payants. Dès le début du 19e siècle, certaines municipalités deviennent des lieux de villégiature primés des bourgeois montréalais et une forme de tourisme d’affaires commence à s’y développer.
Au milieu du 19e siècle, les cageux s’arrêtaient régulièrement à l’Abord-à-Plouffe pour se reposer… et fêter en grand nombre ! Jour et nuit, ces hommes acheminaient des billots de bois assemblés en radeaux et sur lesquels ils voyageaient depuis la rivière des Outaouais. Comme le raconte la légende de Jos Montferrand, ils profitaient pleinement des moments de pauses terrestres dans les auberges locales.
Durant la même époque, plusieurs villages de l’île Jésus se font compétition afin d’attirer les touristes. Désirant accroître leur fréquentation, plusieurs lieux d’activités sont aménagés, tels des clubs de golf et de nombreuses plages. Certaines constitueront même un rendez-vous annuel avec les habitants et les voyageurs, telles que les parades nautiques sur la rivière des Mille-Îles. D’ailleurs, l’achalandage touristique de Laval devient si grand que déjà au début du 20e siècle, les municipalités de Laval-sur-le-Lac et Plage Laval sont créées.
Vers la fin du 20e siècle, les régions plus rurales, telles que Saint-François-de-Sales, mettent de l’avant le tourisme agroalimentaire en offrant aux visiteurs de découvrir les produits locaux et surtout, l’histoire agricole de leur région et de leur famille.