Se regrouper pour prospérer
Jusqu’en 1965, l’île Jésus est composée de 14 municipalités : Saint-François-de-Sales, Sainte-Rose, Auteuil, Duvernay, Saint-Vincent-de-Paul, Vimont, Laval-des-Rapides, Chomedey, Fabreville, Sainte-Dorothée, Laval-Ouest, Laval-sur-le-Lac et les Îles-Laval. Elles prospèrent chacune à leur rythme et se font compétition jusqu’au 6 août 1965, date de l’ordonnance de la fusion.
Grâce à cette union, Laval se classe au troisième rang des villes les plus populeuses au Québec. Cette nouvelle frontière administrative favorise les regroupements qui contribueront à l’essor socio-économique de la ville. Les instances municipales comme les commissions scolaires de Laval, par exemple, centraliseront leurs ressources en 1998.
À partir de 1983, les producteurs et commerçants locaux rassemblent les usagers et les clients en un seul endroit, au Marché Public 440. Ils augmentent ainsi leur pouvoir de vente, mais peuvent également concurrencer de plus grands regroupements tels que le Marché Central de Montréal et autres commerces de grande surface.
Ces regroupements favorisent l’entraide. Certains s’associent pour offrir un ou plusieurs services, comme la Chambre de commerce et d’industrie de Laval qui chapeaute les entrepreneurs, les commerces et les organismes depuis 1967. Ces organisations démocratisent l’entrepreneuriat et certaines favorisent l’émancipation de minorités depuis le début du 20e siècle, tel que le Cercle des Fermières de Sainte-Rose, fondé en 1922, et plus tardivement l’Association des femmes d’affaires de Laval, créée en 1999.
Entrevue avec Jacques A. Catudal (sous-titrage disponible en FR et EN) – Regarder la vidéo avec sa transcription (FR)