Musiciennes et musiciens libanais de Terre-Neuve
Photo : Les musiciens Mickey et Leo Michael se produisant sur scène. Source : Lorraine Michael. Vers les années 1940s-1950.
Enregistrement d’un entretien audio avec Wyatt Hirschfeld Shibley réalisé par Natalie Dignam de Heritage NL.
TRANSCRIPTION :
Une autre chose qui est vraiment intéressante, je pense, dans la communauté de St. John’s, c’est qu’il y a énormément de musiciens au sein de la communauté libanaise, même en dehors de St. John’s. Je veux dire par là que cela est peut-être dû au fait de vivre à Terre-Neuve, mais ce qui est intéressant pour moi, c’est que beaucoup de musiciens libanais que j’ai découverts au cours de mes recherches ne jouent pas ou ne jouaient pas ce que nous considérons comme de la musique terre-neuvienne, c’est-à-dire de la musique folklorique d’origine irlandaise ou anglaise, et qu’ils ne jouaient pas vraiment de musique traditionnelle libanaise, mais plutôt de la musique populaire du moment. Et ce qui est vraiment intéressant, c’est qu’il y avait deux grands orchestres à St. John’s, qui étaient en quelque sorte deux familles libanaises, les Michael et les Andrews. Vous savez, ils jouaient des pièces de big band, du jazz, en plein à une époque où, je veux dire, je ne sais pas si c’est vraiment le cas, mais il n’y avait probablement que quelques groupes qui le faisaient. Quoi qu’il en soit, je mentionne ce point parce que nous nous sommes concentrés dans notre discussion sur la communauté libanaise et sur ce qu’elle fait, je suppose, mais c’était intéressant aussi de découvrir ces autres choses. Et vous savez, lorsque vous parlez à quelqu’un qui est, disons à moitié libanais ou à un quart libanais, cela peut représenter une grande partie de son identité, mais ce n’est pas tout. Alors oui, c’était intéressant aussi.