Extrait du journal de LePailleur 2
Source: Journal d’un patriote exilé en Australie 1839-1845, publié au Éditions Septentrion.
Transcription:
(23 mars 1840) On commence à faire le même ouvrage que la semaine dernière : casser de la pierre, décharger les barges, charrier la pierre du quai sur les gros tas de pierre, sasser la petite pierre d’avec la plus grosse, charrier la pierre que l’on casse sur les tas de pierres cassées,
ainsi du reste.
(11 octobre 1841) Niech m’a dit qu’il allait se décider à faire peinturer sa maison et il fera application pour moi.
(4 novembre1841) À trois heures après-midi, je reçois une lettre de ma chère et bien-aimée épouse, qui est datée du 15 mars 1841, à Montréal. C’est ce qui me fait une grande joie. Louis Pinsonnault a aussi reçu une lettre de sa femme aujourd’hui.
(23 novembre 1841) Nous avons vu aujourd’hui qu’une requête avait été présentée dans la Chambre des Communes, en Angleterre, de la part de M. Duncombe, demandant la mise en liberté de tous les prisonniers politiques, sans distinction ; et la gazette, qui est une gazette d’Angleterre, ne dit pas aussi qui a fait cette requête, mais nous supposons qu’elle vient des chartistes d’Angleterre. […] Cette nouvelle nous fait bien plaisir.