Monseigneur Georges-Marie et soeur Agnès

Né à Châteauguay en 1858, Georges-Marie fait ses études au Collège de Montréal de 1868 à 1876. À la même époque, il suit un cours de philosophie, puis entreprend ses études en théologie, programme offert par l’Université Laval à Montréal.

En juin 1882, il est ordonné prêtre par monseigneur Édouard-Charles Fabre. La même année, il enseigne l’anglais au Collège de Montréal.

Pendant sa carrière, monseigneur LePailleur occupe plusieurs postes à divers échelons de la hiérarchie de sa profession (vicaire, curé, chanoine, aumônier, évêque), en plus de s’investir dans diverses associations (les Forestiers catholiques, la Société des artisans canadiens-français et la Société Saint-Vincent de Paul).

À sa façon, il suit lui aussi les traces de son père, le notaire Alfred-Narcisse, en devenant protonotaire apostolique (qui assiste au paiement des taxes, indulgences et dispenses aux canonisations et qui joue un rôle de notaire en matière ecclésiastique).

Mais en plus de ses activités professionnelles, Georges-Marie fonde l’Ordre des chevaliers de Carillon, qui se porte à la défense des intérêts nationaux et religieux des Canadiens français (toujours dans le respect des principes catholiques) ainsi que la Caisse d’économie scolaire, en plus de cofonder l’organisme La goutte de lait, qui a pour objectif d’améliorer les conditions d’hygiène et l’alimentation des jeunes enfants afin de diminuer le taux de mortalité infantile.

Monseigneur Georges-Marie LePailleur meurt le 4 décembre 1935, à l’âge de 77 ans. Plusieurs journaux publient des chroniques faisant l’éloge de ses accomplissements.

Sa sœur cadette, Agnès (1862-1951), entre en religion à l’âge de 17 ans. Elle choisit la Congrégation des Sœurs de la Charité (Sœurs grises), très présente à Châteauguay, où elle habite. Elle est également connue sous le nom de sœur Dalton, soit le nom de famille de sa mère. Pendant sa carrière, elle monte dans la hiérarchie de son ordre jusqu’à devenir supérieure provinciale.