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Maîtres et élèves

Dès le 18e siècle, les LePailleur fréquentent les bancs d’école

En tant que membres de la petite bourgeoisie canadienne-française, les nombreuses générations de LePailleur ont la chance de bénéficier d’une bonne éducation, particulièrement les hommes, ce qui leur a donné accès à des professions telles que le notariat, la médecine et le commerce. Ils ont ainsi pu jouer un rôle dans le développement de leur communauté.

Photographie noir et blanc d'un groupe d'une vingtaine d'hommes devant le Collège de Montréal.  Quelques-uns portent la soutane, les autres sont en habit. Ceux dans les deux premières rangées sont assis, les autres sont debout.

Georges-Marie LePailleur lors d’une réunion d’anciens du Collège de Montréal, 1901.

 

Les garçons LePailleur ont suivi des études dans plusieurs établissements scolaires, à Montréal et ailleurs. Le Collège de Montréal est le plus fréquenté par la famille. Au 18e siècle, François-Georges lance la tradition, ses fils et petits-fils lui succédant comme pensionnaires du Collège. Après leur passage dans cette école, certains ont suivi un parcours professionnel comme apprentis, alors que d’autres ont poursuivi leurs études.

Montage du recto et du verso d'une carte postale. Dans le haut se trouve une photographie de la famille de Narcisse-Alfred LePailleur. Au centre, à l'avant, est assis Alfred LePailleur en vêtements de curé. Dans le bas, il y a un texte rédigé à la plume par Alfred LePailleur qui écrit à ses grands-parents.

Recto et verso d’une carte postale envoyée par Alfred LePailleur avant son départ pour l’Inde où il sera évêque, avant 1929.

Parmi les autres établissements fréquentés par les LePailleur, on trouve le Département de théologie du Grand Séminaire de Montréal, le Scholasticat des Oblats à Ottawa, la Faculté de médecine de l’Université McGill, les facultés de droit et de théologie de l’Université de Montréal, le Collège de Saint-Laurent et même l’Université Grégorienne(Rome).

Mais les LePailleur ne font pas que fréquenter les bancs d’école des établissements. En effet, plusieurs hommes de la famille décident de partager leur savoir avec les générations futures. C’est le cas de monseigneur Georges-Marie LePailleur qui, alors jeune prêtre fraîchement ordonné, enseigne l’anglais au Collège de Montréal. Le prêtre Adrien LePailleur, lui, enseigne le grec et le latin à l’Université d’Ottawa. Le compositeur Auguste Descarries choisit l’Université de Montréal pour y enseigner l’histoire de la musique, sa vraie passion.

Quelques membres de la parenté se sont quant à eux investis d’une tout autre façon dans l’éducation. C’est le cas de François-Georges LePailleur, qui a été syndic pour les écoles de Châteauguay et qui a pris sous son aile trois jeunes clercs pour les former à la profession notariale. Son gendre Louis Bourassa, lui, a été commissaire d’école.

Photographie sépia pâle de Célina-Elmire vers l'âge de 20 ans.

Célina-Elmire LePailleur, vers l’âge de 20 ans.

Et les femmes, elles? Il est difficile de trouver de l’information sur la scolarité des femmes de cette époque, celle-ci étant beaucoup moins connue. Nous savons cependant que Célina-Elmire, fille du notaire Alfred-Narcisse LePailleur, a étudié le piano auprès de Victoria Cartier, pianiste et organiste reconnue à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. Sa cadette, Marie Philomène, de la Congrégation des Sœurs de la Providence, a pour sa part enseigné le piano et le chant. Puis, Odile et sa nièce Hélène ont toutes deux rejoint les Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame, dont la mission est l’enseignement. Ces femmes ont donc elles aussi contribué à former les générations futures.

Montage avec une photo de Soeur Sainte-Anne née Odile LePailleur dans ses vêtements religieux. Elle est assise dans un décor de studio photo, une statue de la Vierge à ses côtés. Il y a une coupure de journal relatant son décès .

Photographie de soeur Sainte-Anne (Odile LePailleur) et coupure du journal L’action sociale du 8 mai 1909, relatant le décès de cette dernière.