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Les ranchers francophones du plateau intérieur de la Colombie-Britannique

Des ranchers francophones en Colombie-Britannique!? Mais oui! Depuis les années 1790, les francophones sont présents sur le territoire qui est devenu la Colombie-Britannique : voyageurs, commerçants, chercheurs d’or — leurs parcours personnels sont très peu relatés dans nos livres d’histoire.

Au cours des années 1870 et 1880, plusieurs francophones établissent  de grandes exploitations d’élevage de bétail dans l’intérieur de la province. Au-delà de la place importante qu’occupaient leurs ranchs dans l’économie provinciale, la plupart de ces familles d’ascendance mixte font preuve d’une grande résilience, chose courante dans un nouveau territoire.

Les générations successives de familles de ranchers francophones ont contribué de manière décisive au développement de la province. Vous allez découvrir ici leurs réalisations, qui reflètent bien l’esprit aventureux de leurs ancêtres.

Leur histoire est sans conteste celle du colonialisme, de colons réorganisant l’utilisation des terres au détriment des Premières Nations. C’est également une histoire dans laquelle des femmes d’origine autochtone et européenne ont joué un rôle important dans cette époque de transition, et dans la préservation du patrimoine  autochtone.

Presque toutes les familles de ranchers dont nous racontons l’histoire (à l’exception de deux d’entre elles) sont des unions interculturelles entre femmes autochtones et hommes de souche européenne. Ces familles de ranchers ont vécu des adaptations culturelles, leurs  descendants passant en un siècle de « sang-mêlé » à  Autochtones, de  Premières Nations   et  « Blancs » à Métis  dans certains cas. Seules deux d’entre elles ont conservé leur langue française, mais toutes ont gardé la fierté de leurs origines francophones.

Ces familles ont touché à toutes les facettes de notre culture. Certaines de leurs réalisations vous surprendront, tout comme le chemin qu’elles ont parcouru pour y parvenir.

 

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