En grande détresse

Carte des emplacements relatifs au Florizel

La traversée devient houleuse…
L’océan battu par la tempête fait tanguer violemment le navire alors qu’il longe la côte en direction du sud. Pour ajouter à la misère, les hublots fuient. L’équipage passe la nuit à éponger l’eau. Dans leurs couchettes, les passagers ne parviennent pas à dormir : le bateau est sans cesse bousculé au gré des vagues.

Déjà mauvaise, la situation va de pire en pire.

Peu avant 5 heures du matin, le navire s’immobilise dans un choc violent et heurte le fond avec force. Les vagues battent ses flancs et s’y cassent, l’eau s’engouffre dans le Florizel.

 L’équipage se précipite pour évaluer l’emplacement, les dommages, le danger et les options. Que s’est-il passé ? Plutôt que de contourner Cape Race, le Florizel a tourné trop tôt et a heurté un récif au large de Horn Head, plusieurs miles plus au nord.

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(SOS SOS SOS)

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(Florizel)

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(Naufragé près de Cape Race)

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(En grande détresse)

Clip audio de reproduction avec transcription : signal de détresse du Florizel

Cecil Carter se rue dans la salle Marconi. Son assistant est de service, mais il n’est pas autorisé à transmettre des messages ; Cecil sait qu’il doit envoyer un signal de détresse. Vite. Il tapote furieusement sur les touches du télégraphe : « ti-ti-ti, taah-taah-taah, ti-ti-ti ».

Le S.S. Florizel s’échoue près d’une plage rocheuse

Partout ailleurs sur le bateau, c’est le chaos. Les passagers et l’équipage, renversés par l’impact, se précipitent pour attraper leurs habits et possessions et trouver un endroit sûr et des nouvelles.

À l’extérieur il fait nuit, froid et la tempête se déchaîne – impossible encore de sortir les canots de sauvetage. Tout le monde comprend qu’il faut rester en lieu sûr et prier pour l’arrivée des secours.