Équipage : Philip Jackman, Herbert Taylor et John Johnston
PHILIP JACKMAN, DEUXIÈME LIEUTENANT
Philip Jackman, 31 ans, survit au naufrage mais l’épreuve le laisse marqué physiquement et émotionnellement. Il est hospitalisé – son visage est grièvement blessé – mais retourne bientôt au travail.
En 1942, Philip est à nouveau sauvé d’un bateau en détresse lorsque le phoquier SS Ranger est endommagé par les glaces près des îles Change. (Tom Kane, un des sauveteurs locaux lors de l’accident du Florizel, est aussi à bord.) Philip quitte la mer à la fin des années 1940 pour travailler à terre, sur le quai.
HERBERT TAYLOR, QUATRIÈME MÉCANICIEN
Herbert Taylor, 22 ans, survit aux longues heures mouillées et glacées passées sur le Florizel ravagé. L’expérience ne le détourne cependant pas d’une carrière sur la mer. Il obtiendra plus tard son brevet de second mécanicien.
Malgré tout, l’épreuve le marque. Les années suivantes, Herbert souffre souvent d’une mauvaise santé. En 1928, à l’âge de 33 ans, il décède de complications dues à la tuberculose
Le télescope d’Herbert Taylor est détenu actuellement dans le collections de l’Admiralty House Communications Museum.
JOHN JOHNSTON, PRÉPOSÉ À L’OFFICE
Le naufrage du Florizel est la deuxième fois que John Johnston échappe de justesse à la mer. En 1915, il travaillait comme cuisinier sur le cargo SS Morwenna quand celui-ci fut coulé par un sous-marin allemand.
Après l’accident du Florizel, John entreprend une carrière à terre et rejoint la compagnie « Blue Taxi » à St. John’s. Dans les années 1920, pendant la prohibition, il devient le chauffeur favori d’un contrebandier d’alcool de Chicago lors de ses venues à St. John’s : Jack « Legs » Diamond.
John épouse une veuve de guerre et, à la fin des années 1930, ouvre une station-service au coin des rues Newtown et Merrymeeting.