Le déroulement de la tragédie
C’est la catastrophe
Le 24 février, tôt le matin, la station de radiotélégraphie top secrète de l’Amirauté britannique à Mount Pearl entend le SOS du Florizel. Le commandant Anthony MacDermott est de service. Il informe rapidement l’Honorable John C. Crosbie, ministre du transport maritime de cette urgence.
Bientôt, le port de St. John’s s’active. Le Hawk, le Gordon C., le Home, le Terra Nova et le Prospero se préparent à partir pour Cappahayden afin de secourir les naufragés du Florizel. Chacun quitte le port aussi vite que les vents furieux et la mer démontée le leur permet.
Le SS Gordon C. arrive le premier, vers 17h30. Pendant toute la nuit, tous les équipages des navires s’efforcent de récupérer les gens du Florizel que la mer brise contre les récifs. Mais alors que la tempête fait rage, rien ne marche. Finalement, vers 6 heures du matin, un premier survivant est extrait du bateau maudit.
Il faut deux heures de plus pour transférer du Florizel aux autres navires tous ceux qui ont survécu. Vers 13 h, ils sont tous de retour à St. John’s, traumatisés tant émotionnellement que physiquement. Beaucoup d’autres n’ont pas cette chance.