La scierie mobile de Joseph LeBlanc en 1891

Collection de Wayne LeBlanc
En 1891, Joseph LeBlanc entreprit le dur travail nécessaire à « prouver » qu’il était bien fermier afin de pouvoir conserver les terres qu’on lui avait attribuées.
Il construisit une maison et une grange à l’aide de billes de bois sciées sur cette scierie mobile. La scie circulaire principale, primitive et dangereuse, coupait la bille en poutrelles ou en planches qui serviraient ensuite à construire la maison familiale et d’autres structures.
Les billes étaient tractées par des chevaux depuis la forêt jusqu’à la scierie. Les hommes se servaient de tourne-grumes et de tourne-billes à éperon pour déplacer les billes et les placer sur un chariot ou une plateforme qu’on propulsait ensuite à l’aide d’un engrenage à friction afin d’amener les billes jusqu’à la scie.
Joseph LeBlanc n’utilisa sa scierie mobile que pendant dix ans dans sa propriété à la suite de quoi, elle fut probablement transférée à une autre propriété ou installée ailleurs dans la forêt.