La guerre
Le déclenchement de la Première Guerre mondiale décida de nombreux hommes de Lumby à s’engager. Parmi les hommes de Lumby qui partirent à la guerre, 28 perdirent la vie entre 1914 et 1918.
Les hommes recevaient un entraînement militaire au Camp militaire de Vernon. L’escadron de cavalerie montée de Lumby fut joint à d’autres escadrons montés locaux pour former le 30e Régiment de la Division montée de C.-B. qui était cantonné à Vernon. Un soldat incorporé recevait une solde d’1,00 $ par jour plus 1,00 $ pour son cheval.
Les femmes eurent la lourde tâche de soutenir les efforts de guerre. Tous les hommes valides ayant rejoint l’armée, il incomba aux femmes et aux enfants des fermes de s’occuper d’ensemencer, de récolter, de nourrir le bétail et de faire la traite des vaches. Un dur défi à relever!
Les femmes se rassemblaient pour coudre et tricoter des vêtements, des sous-vêtements et des bas. Pendant la Première Guerre mondiale, la Croix-Rouge forma des groupes chargés de fabriquer des pansements et de préparer des trousses de soin destinés aux soldats.
Pendant la Première Guerre mondiale, un camp d’internement fut créé près du sommet du col de Monashee, à l’est de Lumby. Les prisonniers allemands furent employés comme main-d’œuvre pour réparer la route principale.
Vingt ans après la Première Guerre mondiale, le monde replongeait dans la guerre. Pour la première fois les femmes pouvaient s’engager dans les forces armées pour participer aux combats.
Une femme qui gagnait 5,00 $ par mois pour le travail de la ferme à Lumby pouvait espérer toucher 90 centimes par jour dans l’armée; nombreuses étaient celles qui n’avaient jamais vu autant d’argent de leur vie! La plupart d’entre elles n’avaient jamais utilisé de toilettes avec une chasse d’eau ou porté des vêtements avec une fermeture à glissière. Comme ça avait été le cas pendant la Première Guerre mondiale, les responsabilités que les hommes incorporés ne pouvaient plus assumer échurent aux femmes et aux enfants.
Les personnes qui restèrent à la maison souscrivirent des obligations de guerre et reçurent des cartes de rationnement qui visaient à faire en sorte que les denrées soient partagées équitablement au sein de la communauté. Le sucre, la viande, la farine, le beurre, la margarine et le lait étaient tous des produits rationnés.