Routes et chemin de fer
Les premiers colons se déplaçaient principalement grâce aux chevaux. Dans les premiers temps, ils suivaient les sentiers créés par les animaux sauvages dans la vallée mais, très vite, il s’avéra indispensable de les élargir pour que les chariots de marchandises ou les carrioles à cheval puissent les emprunter. À mesure que de nouveaux colons arrivaient, les sentiers élargis s’avéraient inadéquats; on entreprit donc de les améliorer. Cela étant, la surface de ces sentiers était souvent boueuse et défoncée, surtout lorsque des troupeaux de bétail les empruntaient.
Les bœufs, fameux pour leur force extraordinaire et leur calme, étaient souvent utilisés dans la construction des routes dans la mesure où ils étaient dociles. Le réseau de voirie s’améliorait peu à peu. Selon un rapport de 1909, un voyage à Vernon, à 24 km (16 miles) de là, pouvait facilement prendre cinq heures.
Lorsque les voitures firent leur apparition dans la vallée, la nécessité d’avoir des routes dignes de ce nom se fit criante.
Le transport de marchandises fut également grandement facilité, en 1925, lorsque la ligne de chemin de fer de Vernon fut prolongée. La ligne avait été dessinée en 1919 mais les rails ne furent posés qu’en 1925. Le train venait régulièrement à Lumby ce qui créa un mini « boum » économique. Les marchandises arrivaient régulièrement et il devint plus facile d’expédier des billes de bois, du foin et des produits agricoles vers la ville voisine de Vernon.
Le petit village de Lumby commença à prospérer et sa population augmenta avec chaque amélioration du réseau de transport.