Marcher sur les trottoirs comme à Times Square
« Je me souviens quand, enfants, on longeait les trottoirs, surtout à la période de Noël, c’était presque comme si on était à Times Square, au vu du nombre de piétons. Je veux dire, on marchait coincés les uns contre les autres sur ces trottoirs. C’était vraiment épatant. »
John Connors se souvient de Noël sur la rue Main comme d’une période spéciale et très fréquentée de l’année. La rue était décorée, l’orchestre de l’Armée du salut jouait, il y avait une tombola pour une dinde. Denise Howse décrit la tombola :
« Je me souviens quand [Maman] nous emmenait, moi et [ma sœur] Debbie ; on était de toutes petites filles. On portait nos manteaux. C’était comme un vieux film de Noël à la télévision. La neige tombait, il y avait partout de la musique de Noël. Oncle Junior et l’un des autres pompiers étaient là et s’occupaient de la tombola, de la tombola pour la dinde. Ils faisaient tourner la grande roue. Tous les magasins avaient des lumières de Noël et étaient illuminés, alors que la neige tombait doucement ».
Clip audio et transcription : Frank Beson décrit la rue Main pendant la période de Noël.
L’un des magasins le plus inoubliable de la rue Main était le magasin saisonnier « Toybox » [boîte à jouets] de Riff’s. Comme le raconte Yvonne Courtney:
« L’élément le plus important de Noël sur la rue Main, c’était la vitrine. Ils la recouvraient de feuilles de papier, de pages de publicité et de papier d’échantillons et, pendant un temps qui paraissait une éternité pour un enfant, on ne voyait rien. Ça semblait tellement long d’attendre l’apparition du magasin de jouets, d’attendre qu’enfin ils enlèvent tous ces papiers. Quand enfin ils le faisaient, il y avait ces grandes, immenses vitrines avec tout ce que vous pouviez désirer à l’intérieur. C’était le magasin de jouets de Riff’s. C’était juste merveilleux ».
Bien que la plupart des magasins aient fermé à Noël, quelques-uns ouvraient leurs portes :
« Un autre endroit qu’on fréquentait pendant notre adolescence était la salle de billard Stroud, qui était un endroit génial quand on était ados entre le milieu et la fin des années 1980. Un immense juke-box, tous les derniers disques. L’endroit était plein, et ils ne fermaient pas tant que le dernier client n’était pas parti. Je me souviens qu’une année, ils étaient même ouverts le jour de Noël. C’était une équipe de bosseurs ! », raconte Corey Sharpe.