L’odeur de cuir et de colle avec Elizabeth Münch Power.
Photo: Elizabeth Münch Power devant la cordonnerie Hermann (Hermann’s Shoe Shop).
Entrevue audio enregistrée d’Elizabeth Münch Power réalisée par Terra Barrett de Heritage NL.
C’était un magasin long et étroit et quand on ouvrait la porte et qu’on entrait, il y avait un comptoir avec la caisse juste en face. Sur les murs des deux côtés, il y avait des étagères sur lesquelles étaient placées toutes les chaussures. Je pense qu’un des côtés était pour les chaussures qui étaient réparées, et l’autre peut-être pour celles qui n’étaient pas réparées. Il y avait un petit canapé sur lequel les gens pouvaient s’asseoir, avec un téléphone à côté. Je me souviens qu’on avait un chien et que son endroit favori, c’était sur le sofa avec Papa. Elle adorait Papa, donc c’est là qu’elle se tenait. Ensuite, il y avait le comptoir. C’est surtout Maman qui était derrière le comptoir, ou Papa, ou les deux. Il y avait de petits billets ; on écrivait sur le billet, on l’attachait aux chaussures et puis on donnait le talon du billet au client et il y avait une petite boîte sous le comptoir dans laquelle on mettait tous les billets usagés. Papa conservait les grosses boîtes de billets et, lors de la Nuit du feu [appelée aussi Nuit de Guy Fawkes], chaque année, on faisait un grand feu de l’autre côté du champ, ou de l’autre côté des rails dans un champ. Je n’arrive pas à me rappeler le nom du champ. Papa apportait tous les billets et les brûlait tous. C’était génial.