L’histoire de Maude Abbott : son enfance
Source: Musée régional d’Argenteuil et TVC d’Argenteuil
Transcription descriptive:
[Musique]
Montage de photos sépia de la famille Abbott : Maude Abbott et John Joseph Caldwell Abbott, d’un diplôme universtaire de Maude Abbott rédigé en latin et d’une plaque en sa mémoire en tant que médecin, auteure, historienne, fondatrice et vice-présidente de la Société historique du comté d’Argenteuil. Panneau d’interprétation de la famille de Maude Abbott au cimetière Christ Church et pierre tombale de Maude Abbott au cimetière. L’historien Robert Simard pointe des artéfacts dans une vitrine du Musée régional d’Argenteuil et parle en tenant un micro devant un groupe d’enfants en habit de neige assis par terre à l’extérieur en hiver, devant Elmbank, la maison de Maude Abbott. C’est une maison à deux étages en brique rouge, un toît en bardeau de cèdre noir avec une grande galerie avant blanche au rez-de-chaussée et un petit balcon au centre, à l’étage, blanc également. Elle est décorée pour Noël. Il neige.
Titre de la vidéo : L’histoire de Maude Abbott, Chapitre 1, Son enfance.
[Narrateur] : De l’arrivée de Joseph Abbott en 1818 lorsqu’il établit la première église d’Argenteuil, soit l’église anglicane Christ Church à Saint-André-Est,
Plan sur la plaque « Christ Church, 1819, Anglican » de l’église Christ Church.
Plan sur l’église Christ Church. Elle est en brique rouge, avec la tour du clocher au centre, à l’avant. La porte blanche comporte l’insciption « 163 » et est surmontée d’un vitrail transparent en ogive. Une autre fenêtre de ce type est visible un peu plus haut sur la tour du clocher.
Deux garde-corps en fer noir sont placés des deux côtés des escaliers devant l’église. Groupe de quatre enfants debout dans les escaliers devant l’église Christ Church en hiver. Il neige.
[Narrateur] : en passant par son fils John Joseph Caldwell Abbott qui devient le troisième Premier Ministre du Canada en 1891,
Photo en noir et blanc de John Joseph Caldwell Abbott, âgé. Il est assis sur un fauteuil et regarde à la gauche de la caméra, l’air sérieux.
[Narrateur] : jusqu’à Maude Abbott qui devient en 1894 une des premières femmes médecins du Canada et du Québec, cette famille a laissé un héritage indéniable sur l’histoire du Canada.
Photo en noir et blanc de Maude Abbott, étudiante. Elle regarde au loin, l’air sérieux.
Jeune fille tenant un parapluie regardant l’affiche de l’espace Maude Abbott au cimetière Christ Church en souriant. Sur l’affiche verte, la photographie précédente de Maude Abbott étudiante et l’inscription « Docteure Maude Abbott (1896-1940) Cimetière Christ Church. L’église Christ Church est à gauche. Il neige.
[Élève] : Pourquoi Maude Abbott vous intéresse-t-elle?
[Cynthia Lisa Dubé, auteure] : Parce que c’est une pionnière, ça, ça m’intéresse, moi je suis féministe même si Maude l’était pas, moi ça m’intéresse de voir de voir une femme qui a bravé les obstacles pour arriver à accomplir quelque chose, puis elle le fait de manière magistrale, elle a avancé la médecine,
Page couverture « The Maude Abbott Medical Museum : 1822 – 2017 », livre illustré par le docteur Richard Fraser. Illustration d’un cœur en noir et blanc.
[Cynthia Lisa Dubé, auteure] : surtout la cardiologie pour les enfants, elle a été reconnue mondialement,
Photo en noir et blanc de Maude Abbott, âgée, examinant une fillette dans les bras d’une infirmière qui regarde la patiente en souriant.
[Cynthia Lisa Dubé, auteure] : puis j’avais beaucoup envie que d’autres enfants voient cette femme-là comme un modèle à suivre, que ce soit un exemple pour eux. Donc c’est pour ça que je voulais la mettre dans un livre pour qu’elle reste dans nos mémoires.
[Musique]
Plan en noir et blanc sur Elmbank, la maison de Maude Abbott. C’est une maison à deux étages en brique rouge, un toît en bardeau de cèdre noir avec une grande galerie avant blanche au rez-de-chaussée et un petit balcon au centre, à l’étage, blanc également. Elle est décorée pour Noël. Il neige.
[Narrateur] Maude et sa sœur Alice, orphelines dès leur plus jeune âge, sont élevées par leur grand-mère maternelle, Frances Mary Smith Abbott, dans le village de Saint-André-Est.
Photo en noir et blanc, dans un cadre en velours rouge avec des décorations en bille aux quatre coins, de Maude Abbott et sa sœur Alice, fillettes. Elles sont devant un clôture à l’extérieur et regardent toutes les deux la caméra, l’air sérieux.
Photo en noir et blanc de Frances Mary Smith Abbott, âgée. Elle porte un habit noir et un bonnet blanc et la photo porte l’inscription « Frances Mary Abbott 1807-1890 » dans la partie inférieure.
Plan sur quatre jeunes filles qui regardent Elmbank, la maison de Maude Abbott. C’est une maison à deux étages en briques rouges, un toît en bardeau de cèdre noir avec une grande galerie avant blanche au rez-de-chaussée et un petit balcon au centre, à l’étage, blanc également. Elle est décorée pour Noël. Il neige. Les jeunes filles se tiennent par les bras pour observer la maison.
[Musique]
[Françoise Savard, Parole aux aînés d’Argenteuil] : Tu sais, les femmes, dans ce temps-là, c’était élevé pour servir… Elles étaient élevées pour servir. Pour servir les hommes, principalement, parce que dans ces années-là, on avait pas encore connu la libération de la femme, et les femmes étaient soumises.
Plan sur le cimetière et l’église Christ Church. On y voir plusieurs pierres tombales, la face arrière de l’église en brique rouge ayant plusieurs fenêtres en ogive ainsi que l’arrière d’une maison à deux étages en brique rouge. Il neige.
[Françoise Savard, Parole aux aînés d’Argenteuil] : C’était en grande partie aussi, en partie, un peu, à cause de la religion.
[Musique]
Panneau d’interprétation de la famille de Maude Abbott au cimetière Christ Church.
Plan sur des pierres tombales du cimetière Christ Church. Il neige.
[Narrateur] : Maude reçoit de sa grand-mère une éducation exemplaire et hérite d’un sens profond du devoir envers sa communauté.
Photo en noir et blanc de Maude Abbott, jeune adulte, portant une toge et une toque de diplômée. Elle est debout avec une main sur sa taille et regarde la caméra d’un air sérieux.
[Narrateur] : Sa grand-mère a toujours encouragé Maude à poursuivre ses rêves et ses convictions. C’est elle qui l’a encouragée, entre autres, à persévérer pour entreprendre une carrière en médecine.
Plan sur la pierre tombale de Maude Abbott en hiver, elle est en forme de croix et on y lit « Maude E.S. Abbott. B.A., M.D., C.M. L.L. D. Granddaughter of », la neige cache une partie de l’inscription.
Robert Simard discutant avec un groupe d’enfants en habit de neige dans le cimetière Christ Church. Les enfants écoutent Robert tout en observant les différentes pierres tombales. Il neige.
[Musique]
Robert Simard tient un micro. Il s’adresse à un groupe d’enfants dans le cimetière Christ Church.
[Robert Simard, historien] : Ici on est sur le terrain de l’église Christ Church, qui avait été construite en 1819 par le grand-oncle de Maude et par le père de John Abbott, Joseph Abbott. C’est lui qui avait fait construire cette église là en 1819 et il était accompagné de qui? Du grand-père de Maude, William Abbott, qui était le frère de Joseph. Et William Abbott est enterré ici.
Plan sur la plaque de l’église Christ Church « Christ Church, 1819, Anglican » et sur la façade avant de l’église. Il neige.
Dessin au fusain en noir et blanc de William Abbott portant un habit noir et un collet blanc de pasteur anglican. L’inscription « Rev William Abbott 1789-1859 » est visible dans la partie inférieure du dessin.
Plan sur les pierres tombales en forme de croix de la famille Abbott au cimetière Christ Church. Il neige.
[Françoise Savard, Parole aux aînés d’Argenteuil] : Les filles, qu’elles aillent à l’école, c’était déjà exceptionnel. Il fallait qu’elles se battent.
Photo en noir et blanc de Maude Abbott, jeune adulte. Elle regarde au loin, l’air sérieux.
[Françoise Savard, Parole aux aînés d’Argenteuil] : C’est grâce à des femmes comme Madame Abbott qu’aujourd’hui, vous conservez vos noms quand vous vous mariez, vous avez le droit d’avoir une voiture, vous avez le droit d’avoir une maison, vous avez le droit de faire tout ce que vous voulez, vous avez le droit d’avoir un compte de banque. On avait pas ces droits-là.
Crédits de la fin
Invité(e)s : Cynthia Lisa Dubé, Françoise Savard, Robert Simard.
Réalisation et caméra : Marc-Antoine Bergeron.
Voix hors-champ : Hans-Thomas Leclerc.
Montage : Elodie St-Jean.
Avec la collaboration : Les élèves de Scolaire le monde, Le Musée régional d’Argenteuil, La Table de concertation Paroles aux aînés d’Argenteuil, La TVC d’Argenteuil.
Logo de la TVC d’Argenteuil.