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L’histoire de Maude Abbott : sa carrière

Source: Musée régional d’Argenteuil et TVC d’Argenteuil.

Transcription descriptive:

[Musique]

Montage de photos sépia de la famille Abbott : Maude Abbott et John Joseph Caldwell Abbott, d’un diplôme universtaire de Maude Abbott rédigé en latin et d’une plaque en sa mémoire en tant que médecin, auteure, historienne, fondatrice et vice-présidente de la Société historique du comté d’Argenteuil. Panneau d’interprétation de la famille de Maude Abbott au cimetière Christ Church et pierre tombale de Maude Abbott au cimetière. L’historien Robert Simard pointe des artéfacts dans une vitrine du Musée régional d’Argenteuil et parle en tenant un micro devant un groupe d’enfants en habit de neige assis par terre à l’extérieur en hiver, devant Elmbank, la maison de Maude Abbott. C’est une maison à deux étages en brique rouge, un toît en bardeau de cèdre noir avec une grande galerie avant blanche au rez-de-chaussée et un petit balcon au centre, à l’étage, blanc également. Elle est décorée pour Noël. Il neige.

Titre de la vidéo : L’histoire de Maude Abbott, Chapitre 2, Sa carrière.

Plan sur quatre jeunes filles qui regardent Elmbank, la maison de Maude Abbott. C’est une maison à deux étages en briques rouges, un toît en bardeau de cèdre noir avec une grande galerie avant blanche au rez-de-chaussée et un petit balcon au centre, à l’étage, blanc également. Elle est décorée pour Noël. Il neige. Les jeunes filles se tiennent par les bras pour observer la maison.

[Narrateur] : Maude quitte Saint-André en 1884 pour poursuivre ses études secondaires. Elle est enrôlée à l’académie privée des demoiselles Seymour et Smith de Montréal.

Photo en noir et blanc de Maude Abbott, jeune adulte, épaules et tête. Elle regarde vers la droite, l’air sérieux.

[Narrateur] : Par la suite, en 1886, elle s’inscrit au baccalauréat en arts offert par le Collège Royal Victoria, affilié à la faculté des arts de l’Université McGill.

Plan sur une jeune fille jouant le rôle de Maude Abbott, assise et écrivant sur un bureau dans l’espace de la famille Abbott du Musée régional d’Argenteuil. Elle a les cheveux blonds et est habillée en beige, elle semble concentrée et pensive. Elle est assise sur une chaise en bois et écrit dans un cahier boudiné déposé sur un petit bureau rouge sur lequel se trouve également un cadre d’une photo de Frances Mary Smith Abbott, la grand-mère de Maude, et un vase bleu sous une cloche de plastique. Sur le mur derrière elle, des photos de différents membres de la famille Abbott sont accrochées.

Plan sur le diplôme universitaire de Maude Elizabeth Seymour Abbott de l’Université McGill. Le diplôme est rédigé en latin, les lettres sont noires sur un fond blanc, à l’exception de cinq lettres en rouge.

[Narrateur] : Elle obtient son baccalauréat en 1889.

[Musique]

Plan sur l’historien Robert Simard, qui pointe des artéfacts de l’espace Abbott, du Musée régional d’Argenteuil, à un groupe d’enfants. Robert Simard porte un manteau noir et une tuque grise foncée, les cinq élèves portent des manteaux d’hiver et des chandails colorés. L’espace Abbott est constitué de deux grosses armoires en bois vitrées contenant des artéfacts et des photographies encadrées des différents membres de la famille Abbott sont accrochées au mur.

[Narrateur] : Malgré son excellence académique, l’Université McGill refuse de l’admettre à la faculté de médecine, strictement réservée aux hommes.

Photo en noir et blanc de Maude Abbott, jeune adulte, de la taille à la tête. Elle porte une robe foncée avec des fleurs sur la poitrine et les poignets, des manches bouffantes et la taille serrée. Elle tient un papier blanc. Ses cheveux sont attachés et elle regarde vers la droite, l’air sérieux.

[Narrateur] : Après de multiples péripéties et démarches, Maude est admise à la faculté de médecine de l’Université Bishop à Montréal.

Plan sur le Boudoir victorien du Musée régional d’Argenteuil. Le haut des murs sont des tapisseries lignées vertes et les bas sont verts pâles avec des fleurs roses. Les moulures et le plancher sont blancs et les rideaux sont verts et blancs. Une grande gravure noire et blanche de gens assistant à un bal victorien est accrochée dans un cadre en bois sur le mur de gauche. Sur ce même mur, une méridienne de l’époque victorienne en bois et en tissus ligné rose avec deux coussins jaunes. Un tapis rouge bourgogne est posé sous la méridienne. À côté de la méridienne, près de la fenêtre, une table de chevet en bois avec un dessus en marbre blanc, sur laquelle est déposée un ensemble de vaisselle (théière, crémière, tasse). Au dessus de cette table, une tablette est accrochée au mur et d’autre vaisselle victorienne y est déposée. Au coin du mur de gauche et du fond, une chaise victorienne en bois avec le coussin beige sur laquelle est déposée un livre, une chaise identique est installée devant la fenêtre de droite. Sur le mur du fond, une gravure en noir et blanc d’une femme en habit de bal victorien dans un cadre doré est accrochée au mur. Sous celle-ci une table en bois avec un dessus en marbre blanc est installée, un vase à fleur et d’autres petits objets y sont déposés. À gauche de celle-ci, un mannequin montre une robe bourgogne de l’époque. Sur le mur de droite, une grande cheminée avec un manteau en bois peint en blanc et sur lequel est déposé d’autre vaisselle, celle-ci colorée. À droite complètement, un piano forte noir et un mannequin portant une robe victorienne à carreaux bleue-verte et noire est installé comme s’il jouait du piano. On voit les barrières et les panneaux d’interprétation de la salle.

[Narrateur] : Elle est la seule femme de sa cohorte. Première de classe, elle obtient son doctorat en médecine en 1894, devenant ainsi, malgré toutes les difficultés rencontrées, une des premières femmes médecins au Canada.

Plan sur une photo en noir sur fond sépia de Frances Mary Smith. Ses cheveux sont attachés en tresse au dessus de sa tête, elle regarde à droite, l’air sérieux. Le cadre est en tissus brodé beige.

[Musique]

Robert Simard devant la galerie du Musée régional d’Argenteuil avec un micro, en hiver. Les escaliers sont enneigés. Des enfants en habits de neige assis dans les escaliers et debout autour de lui l’écoutent. Robert Simard porte un manteau d’hiver noir et une tuque grise foncée.

[Robert Simard] : Alors on est ici devant le Musée régional d’Argenteuil. Le bâtiment a été construit autour de 1830, entre 1830-1838, par les gens de la Royal Staff Corps, qui étaient ici puis qui participaient à la construction du canal de Carillon.

Photographie en noir et blanc du Musée régional d’Argenteuil. À droite, une clôture en bois blanche, l’affiche blanche avec écriture noire ‘’Sovereign Hotel – J.E. Boileau’’ et le train noir qui arrive. À gauche, le bâtiment du Musée. Il s’agit d’un bâtiment militaire en pierre grise de deux étages et d’un grenier avec plusieurs fenêtres blanches, un toit noir et une cheminée blanche. C’est l’été, les arbres ont des feuilles.

Photographie en couleur du Musée régional d’Argenteuil aujourd’hui. Il s’agit d’un bâtiment militaire en pierre grise de deux étages et d’un grenier avec plusieurs fenêtres blanches, un toit noir et une cheminée blanche. Vue de la galerie bleue-grise. C’est l’été, les arbres ont des feuilles. Le ciel est bleu.

[Robert Simard] : Ce bâtiment-là a été transformé en musée au moment où Maude Abbott et le docteur Wales ont créé la Société historique du comté d’Argenteuil

Photo en noir et blanc du docteur Benjamin Wales, âgé. Il porte un habit avec une cravate, a les cheveux gris foncés et la barbe blanche. Ses yeux sont plissés, il a l’air sérieux.

[Robert Simard] : et par la suite, ils se sont cherché un espace pour faire un musée et ils ont eu accès à ce bâtiment-là, qui est un bâtiment vraiment extraordinaire.

[Musique]

Plan sur une des vitrines de l’espace Abbott du Musée régional d’Argenteuil, photo en noir en blanc de Maude Abbott diplômée, crémière et théière en argent, médaille en or avec miroir derrière

[Narrateur] : Accompagnée de sa sœur Alice, Maude fait ses études supérieures en Europe. Elle y rencontre ses mentors et se consacre à l’étude des conditions de cardiopathie infantile.

Plans sur des illustrations de cœurs, dessins en noir et blanc.

[Musique]

Photo en noir et blanc, dans un cadre en velours rouge avec des décorations en bille aux quatre coins, de Maude Abbott et sa sœur Alice, fillettes. Elles sont devant un clôture à l’extérieur et regardent toutes les deux la caméra, l’air sérieux.

[Narrateur] : De retour en 1897 à l’âge de 28 ans, elle ouvre son cabinet de pratique médicale privé tout près de l’Université McGill.

Plan sur l’historien Robert Simard, qui pointe des artéfacts et discute avec les enfants dans l’espace Abbott, du Musée régional d’Argenteuil. Robert Simard porte un manteau noir et une tuque grise foncée, les cinq élèves portent des manteaux d’hiver et des chandails colorés. L’espace Abbott est constitué de deux grosses armoires en bois vitrées contenant des artéfacts et des photographies encadrées des différents membres de la famille Abbott sont accrochées au mur.

[Narrateur] : Elle poursuit ses recherches sur les lésions cardiaques à l’Hôpital Royal Victoria.

L’historien Robert Simard parle dans un micro dans la Salle Argenteuil, ma vie comme rivières du Musée régional d’Argenteuil. Robert Simard porte un manteau noir et une tuque foncée. Il est devant un costume de pasteur anglican du 19^e siècle. Les pantalons et le veston du pasteur sont noirs et il a un collet blanc. À droite du costume de pasteur anglican, une robe de mariée de la même époque, blanc crème bouffante en dentelle. Au-dessus des habits est accroché, dans un cadre en bois, une couronne de fleurs fabriquées en plumes.

[Robert Simard] : Alors, là ici on voit un costume que portait un pasteur anglican au 19^e siècle. C’est le même type de costume que portait le grand-père de Maude Abbott, William Abbott.

Dessin au fusain en noir et blanc de William Abbott portant un habit noir et un collet blanc de pasteur anglican. L’inscription « Rev William Abbott 1789-1859 » est visible dans la partie inférieure du dessin.

L’historien Robert Simard parle dans un micro dans la Salle Argenteuil, ma vie comme rivières du Musée régional d’Argenteuil. Robert Simard porte un manteau noir et une tuque foncée. On voit derrière lui la robe de mariée blanc crème bouffante en dentelle, une vitrine blanche et des cadres de crochet. Au-dessus des habits est accroché, dans un cadre en bois, une couronne de fleurs fabriquées en plumes. Le groupe d’enfants écoute Robert Simard attentivement. Ils portent leurs habits de neige, pour la plupart colorés. La caméra tourne vers la gauche et montre le costume de pasteur anglican, la robe de mariée et le cadre de fleurs.

[Robert Simard] : Alors quand il faisait son service à l’église Christ Church, parce que lui il était pasteur anglican à l’église Christ Church pendant pratiquement toute la première moitié du 19^e siècle, jusqu’à sa mort, il portait un costume de ce type-là.

[Musique]

Photo en noir et blanc d’une exposition de spécimens de cœurs à l’Université McGill par la docteure Maude Abbott. Plusieurs illustrations et spécimens dans des bocaux posés sur une grande table noire, deux sections, « A » et « B ».

[Narrateur] : À partir de 1896, Maude est embauchée à titre de conservatrice adjointe au Musée de pathologie de l’Université McGill.

Photographie en noir et blanc de Maude Abbott, jeune adulte. Elle porte une robe de graduation et tient un diplôme dans ses mains. Ses cheveux sont attachés au dessus de sa tête. Elle regarde au loin, l’air sérieux.

Plan sur la page couverture du livre « Maudie of McGill ». L’arrière plan est bleu et il y a une reproduction d’un portrait peint de Maude Abbott âgée, portant un habit rouge, blanc et bleu et tenant un livre vert dans ses mains. Ses cheveux gris sont attachés au dessus de sa tête, elle semble sérieuse.

Jeune fille jouant le rôle de Maude Abbott, assise et écrivant à un bureau.

[Narrateur] : Son rêve de travailler à McGill devient réalité.

[Musique]

Plan sur une jeune fille jouant le rôle de Maude Abbott, assise et écrivant sur un bureau dans l’espace de la famille Abbott du Musée régional d’Argenteuil. Elle a les cheveux blonds et est habillée en beige, elle semble concentrée et pensive. Elle est assise sur une chaise en bois et écrit dans un cahier boudiné déposé sur un petit bureau rouge sur lequel se trouve également le livre « Maudie of McGill » et un vase bleu sous une cloche de plastique. Sur le mur derrière elle, des photos de différents membres de la famille Abbott sont accrochées.

Plan sur la même jeune fille jouant le rôle de Maude Abbott. Elle observe, l’air pensif, une substance dans un pot en vitre, devant une étagère en bois dans un salle de classe.

[Narrateur] : Les progrès que les recherches médicales de Maude ont permis de faire ont ouvert la voie à des avancées médicales sans précédent.

Photographie en couleur de spécimens de cœurs du Musée Médical Maude Abbott. Les spécimens sont dans du liquide jaunâtre, dans des bocaux en vitre et ont tous des fiches blanches dactylographiées attachées au dessus de leur bocal pour les identifier.

Robert Simard est dans la salle Argenteuil, ma vie comme rivières du Musée régional d’Argenteuil et observe les vitrines avec le groupe d’enfants en leur expliquant de quoi il s’agit. Robert Simard tient un micro et porte un manteau noir et une tuque foncée. Les enfants portent leurs habits de neige.

[Narrateur] : allant jusqu’à permettre les premières opérations visant à corriger les problèmes de maladies cardiaques congénitales.

[Musique]

Plan sur la jeune fille jouant le rôle de Maude Abbott regardant par la fenêtre de sa classe, l’air pensif. Elle est appuyée sur un calorifère et une plante dans une tasse jaune est posée sur le bord de la fenêtre par laquelle elle regarde.

Photo en noir et blanc de Maude Abbott, âgée, debout devant un mur couvert de feuilles de plante grimpante. Elle porte un haut à manche longue avec des motifs et une longue jupe foncée. Ses cheveux gris sont attachés derrière sa tête. Elle est accompagnée d’un autre docteur, portant un habit avec une cravate et un long sarrau blanc.

[Narrateur] : Maude est aussi une auteure scientifique de renommée internationale. Sa plus grande contribution demeure, sans l’ombre d’un doute, son atlas sur les maladies cardiaques congénitales publié en 1936.

Plan sur deux pages de l’Atlas des maladies cardiaques congénitales de Maude Abbott. Sur la page de gauche, il y a du texte et sur la page de droite des illustration en noir et blanc de différentes parties du cœur humain.

Plan sur la page couverture de l’Atlas des maladies cardiaques congénitales de Maude Abbott. Le livre est rouge et l’écriture est dorée.

[Musique]

Crédits de la fin

Invité : Robert Simard.
Réalisation et caméra : Marc-Antoine Bergeron.
Voix hors-champ : Hans-Thomas Leclerc.
Montage : Elodie St-Jean.
Avec la collaboration : Les élèves de Scolaire le monde, Le Musée régional d’Argenteuil, Le Musée médical Maude Abbott, La Table de concertation Paroles aux aînés d’Argenteuil, La TVC d’Argenteuil.
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