Une auteure prolifique

Maude Abbott est aussi une auteure prolifique de renommée internationale. Les recherches médicales entreprises au sortir de ses études ont ouvert la voie à des avancées scientifiques sans précédents. Que ce soit pour ses publications sur l’histoire de la médecine ou encore sur des sujets plus pointilleux dans la recherche médicale comme les maladies cardiaques congénitales, elle a légué à la communauté scientifique une littérature imposante et impressionnante.

Sa plus grande contribution demeure sans l’ombre d’un doute l’Atlas sur les maladies cardiaques congénitales publié en 1936.

Photographie en couleur de l’Atlas de Maude Abbott. Il est rouge avec l’inscription « Atlas of Congenital Cardiac Disease – Maude E. Abbott » en lettres dorées. Sous le titre, le sceau doré de l’International Academy of Pathology : le nom de l’académie entoure des images d’un globe terrestre, d’un microscope et une lampe merveilleuse, au-dessus de l’inscription « IAMM 1906 ».

Page couverture de l’Atlas of Congenital Cardiac Disease de Maude Abbott

Au cours de sa carrière, elle publie pas moins de 116 articles scientifiques. Pour le docteur Paul D. White, non seulement Maude Abbott inspire-t-elle ses contemporains, elle est aussi un bel exemple de persévérance:

Cependant, lorsque nous passons en revue l’influence de Maude Abbott dans le domaine des maladies cardiovasculaires, nous constatons que ses relations personnelles et amicales pour les autres étaient bien plus important que n’importe lequel de ses travaux. Son esprit était infatigable. Elle a inspiré d’innombrables autres chercheurs à travers le monde.

Photographie de la page 12 de l’Atlas de Maude Abbott. En haut de la page, l’inscription « Plate V. Clinical Classification of Cardiac Defects. Illustrative Diagrams » et on y voit 9 figures représentant différentes parties du cœur en images.

Croquis d’une anomalie cardiaque tiré de l’Atlas de Maude Abbott

Au printemps 1910, Maude Abbott reçoit de l’Université McGill un doctorat honoris causa en médecine. Cette reconnaissance de son alma mater arrive huit années avant l’acceptation des premières femmes dans le programme de la faculté de médecine.

Diplôme de l’Université McGill. « Doctorem in Medicina » décerné à « Maud Elizabeth Seymour Abbott » par l’Université McGill. Le texte sur le diplôme est en latin. Dans le coin inférieur gauche, le sceau rouge de l’Université McGill, à sa droite, de nombreuses signatures. Le diplôme est dans un mince cadre doré et simplement orné et un passepartout blanc.

Doctorat honoris causa en médecine de l’Université McGill décerné à Maude Abbott, 1910

Premières recherches médicales Grandeurs et accomplissements