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Maude à McGill

L’histoire de Maude Abbott : sa carrière (sous-titrage disponible en FR et EN). Regardez la vidéo avec la transcription.

Maude grandit dans un monde où la mort est présente et fréquente. Elle manifeste déjà beaucoup d’empathie et de réalisme à un âge où les petites filles ont d’autres préoccupations. Au sortir d’une cérémonie à l’église, elle écrit dans son journal ces paroles toutes simples qui témoignent de son état d’esprit : « Je me demande bien qui va mourir avant Noël prochain. »

Page couverture du livre Florence Nightingale, encre noire sur papier sépia. Au-dessus de l’encadré on lit: « All Profits for the Benefit of the Canadian Red Cross Society ». Dans l’encadré, en haut des inscriptions, la croix rouge de la Croix-Rouge canadienne, puis les informations suivantes : « Florence Nightingale As Seen in Her Portraits Price, 75 cents BY MAUDE E. SEYMOUR ABBOTT, B.A., M.D. McGill University Montreal ».

Florence Nightingale as seen in her portraits par Maude Abbott, 1916

Page couverture du livre « Florence Nightingale As Seen in Her Portraits With a sketch of her life, and an account of her relation to the origin of the Red Cross Society By MAUDE E. SEYMOUR ABBOTT McGill University Montreal Fifteen Illustrations BOSTON, U.S.A. Reprinted from the Boston Medical and Surgical Journal September 14th, 21st and 28th, 1916 ».

Florence Nightingale as seen in her portraits par Maude Abbott, 1916

 

Adolescente au village, Maude parfait ses apprentissages et développe une mémoire hors du commun. Elle ne se sent pas tout à fait comme les autres filles de son âge. «Je ne comprends pas les filles qui vont à l’école et qui veulent s’en sauver. Un de mes rêves le plus cher est d’étudier dans une vraie école. » Maude quitte finalement St. Andrews en 1884 à l’âge de 15 ans et poursuit ses études secondaires à l’Académie privée des demoiselles Symmers et Smith de Montréal. Elle aspire à de hautes études et démontre de belles habiletés intellectuelles. «Je ne suis pas encore satisfaite, je souhaite ardemment entrer au collège.»

Photographie en couleur de la médaille du Gouverneur général du Canada remise à Maude Abbott en 1888, côté « pile ». La médaille est de couleur or et on y voit une armoirie. Tout le tour de la médaille, on peut lire « Presented by His Excellence The Governor General ».

Médaille du Gouverneur général du Canada, 1890

Photographie en couleur de la médaille du Gouverneur général du Canada remise à Maude Abbott en 1888, côté « face ». La médaille est de couleur or et on y voit, au centre, les visages de profil de Lord Stanley of Preston au premier plan. Derrière lui, le profil de sa femme Lady Stanley of Preston. Tout le tour de la médaille, on peut lire « Lady Stanley of Preston 1888 Lord Stanley of Preston G.C.B. Gov. Gen. Of Canada ».

Médaille du Gouverneur général du Canada, 1890

 

Après avoir réussi ses examens d’entrée qui lui ont permis de recevoir une bourse d’études, Maude s’inscrit à l’automne 1885 au baccalauréat en arts offert par le Collège Royal Victoria pour étudiantes affilié à la Faculté des arts de l’Université McGill. « Je suis littéralement en amour avec McGill! » s’exclame Maude dans son journal. Elle fait désormais partie des Donaldas, surnom donné aux étudiantes qui rappelle l’implication de Donald Smith (Lord Strathcona) dans la fondation de la faculté. Maude vit sur un nuage de bonheur. Elle obtient son baccalauréat en arts en 1889.

Certificat de reconnaissance en couleur. En haut, « Maude E. Abbott » dont les initiales sont en lettrines et dans une bannière à droite « B.A., C.M., M.D. ». Du côté gauche, une banderole avec des fleurs dans un encadré noir entoure un cercle doré avec les lettres « MD » superposées.

Certificat de reconnaissance des citoyens de St. Andrews remis à Maude Abbott, 1910