« Nous restons fidèles à notre syndicat »

La grève des mineurs a duré l’hiver 1941-1942, mais elle était vouée à l’échec dès le départ. L’objectif des mineurs était d’obtenir la reconnaissance du syndicat, mais les propriétaires de la mine et la haute direction ont tenu bon.

Au cours de ces quatre mois, la communauté s’est profondément divisée entre ceux qui étaient pour et ceux qui étaient contre la grève. Les personnes qui étaient contre la grève estimaient qu’il n’était pas patriotique de faire des demandes alors que d’autres hommes étaient à la guerre à l’étranger en train de se battre. De nombreuses sources médiatiques (locales et nationales) étaient peu compatissantes et associaient le syndicat ainsi que les mineurs au communisme.

Tous les mineurs n’ont pas fait grève, et d’autres hommes cherchant du travail dans les mines étaient qualifiés de « briseurs de grève ».  Des affrontements ont eu lieu lorsque des hommes ont tenté de franchir les piquets de grève. Des menaces verbales et parfois des violences physiques ont eu lieu dans toute la ville. Des liens d’amitié se sont brisés et des voisins ont cessé de se parler.