High, le film : Le New Penelope à l’écran
En 1967, cette petite salle de concert de la rue Sherbrooke, appelée The New Penelope, passe au grand écran ! Le cinéaste canadien Larry Kent tourne plusieurs scènes de son film High au New Penelope. Dans l’une d’elles, de jeunes Montréalais entrent dans la salle et dansent dans la pénombre, au son d’un groupe de rock. Le groupe musical The Sidetrack signe la bande sonore du film.
Regardez l’extrait vidéo avec la description : « Visiter le New Penelope ».
Dans son film, Kent a cherché à dresser un portrait franc du monde et du mode de vie des Hippies dans les années 1960. Pour lui, le New Penelope était l’endroit qui représentait le mieux la contre-culture montréalaise.
Écoutez Larry Kent, le réalisateur du film, parler des coulisses du tournage au New Penelope :
Écoutez l’extrait audio avec la transcription : « Le réalisateur Larry Kent raconte le tournage au New Penelope ».
Le film se fait surtout connaître pour la saga ayant entouré sa sortie, au Canada et aux États-Unis. Le Bureau de la censure du Québec avait considéré le film comme « amoral ». En conséquence, le film fut interdit dans les salles de cinéma et au Festival international du film de Montréal de 1967.
Le film comporte des scènes de consommation de drogues, de nudité et de sexualité, mais il montre aussi un aspect plus sombre de la culture des années 1960. Malgré l’idéalisme de paix, d’amour et de liberté véhiculé dans les années 1960, High montre le côté anarchique et violent de l’époque.
Écoutez Larry Kent, le réalisateur du film, aborder l’un des thèmes du film : les revers du mouvement hippie.
Écoutez l’extrait audio avec la transcription : « Le réalisateur Larry Kent parle du côté obscur du mouvement hippie et de la censure ».
Le public devra attendre plus d’un an avant de pouvoir enfin le visionner – non sans quelques scènes censurées.
Regardez cet extrait vidéo avec la description : « Danser au New Penelope ».
L’apparition du New Penelope dans le film High, est le signe qu’il était devenu bien plus qu’un club. Effectivement, le lieu était devenu une partie intégrante de la culture des années 1960 et de la contre-culture locale.