Un lieu de travail collégial
Image : Vue du vestibule du New Penelope sur la rue Sherbrooke, 1967. François Dallegret (photographe), droits réservés 1967. Avec l’autorisation de François Dallegret
Crédit : Entretien réalisé en 2005 par Harriet Eisenkraft avec Richard King au sujet de son frère Gary Eisenkraft, récemment décédé. (L’entretien a fait l’objet d’un article dans le journal The Globe and Mail.) Avec l’autorisation de Harriet Eisenkraft.
Durée : 0:45 min
Richard King était un ami de Gary Eisenkraft, qui travaillait également comme portier au New Penelope sur la rue Sherbrooke. Dans une entrevue réalisée en 2005 avec Harriet Eisenkraft, la sœur de Gary, il parle de l’aménagement du club, de l’organisation du personnel et de l’atmosphère qui régnait pendant ses quarts de travail.
Transcription :
Richard King : J’étais posté dans le vestibule [du New Penelope]. Il y avait une porte. Du point de vue des clients [qui entraient], [le] guichet [se trouvait] devant eux, [et la] porte pour entrer dans le club proprement dit [était] à leur gauche. Et je me trouvais juste à l’intérieur.
Harriet Eisenkraft : Quel genre d’employeur était Gary, s’il était votre employeur, pour ainsi dire ?
Richard King : Eh bien, vous savez, c’est à Daphne [une employée du New Penelope] que je devais rendre des comptes. À cette époque, vous savez, personne n’en faisait tout un plat. Vous étiez payé et c’était, vous faisiez votre travail, vous étiez payé. Et c’est tout.
Harriet Eisenkraft : Uh-huh.
Richard King : Daphne était plus préoccupée par les serveuses que par moi. Je ne me souviens donc pas, vous savez, je n’ai vraiment aucun souvenir de Gary ou de Daphne en tant qu’employeurs. En théorie, ils étaient mon patron, mais je pense qu’aucun d’entre nous ne le voyait de cette façon.