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Les médecins et les traitements

Photographie en noir et blanc représentant un groupe de neuf hommes en costume debout au bas d’un grand escalier de pierre montant vers la porte d’un édifice dont on voit seulement la base, marquée par les pieds de grand pilliers de pierre.

Médecins de l’Institut du radium de Montréal, entre 1929-1947

Plusieurs médecins gravitent autour de l’Institut du radium. Certains travaillent à plein-temps, d’autres sont consultants et on y trouve plusieurs stagiaires. Le personnel médical plein-temps s’assure du bon fonctionnement et du maintien des services offerts par l’Institut. Les consultants sont des médecins spécialistes qui viennent, à jour fixe ou sur demande, examiner et traiter des patients relevant de leur spécialité.

Photographie en noir en blanc d’un homme à droite de l’image en train d’utiliser une grande machine qui prend tout le reste de l’espace de l’image. La machine est un grand mur blanc sur lequel différent cadrans et manivelle sont posées.

Médecin dans la chambre de contrôle, août 1949

Durant les quarante années d’existence de l’Institut, les pratiques médicales pour traiter le cancer évoluent. Toutefois, les médecins de l’Institut pratiquent principalement trois types de traitements: la radiumthérapie, la roentgenthérapie et l’électrothérapie. Plus concrètement, ils utilisent les radiations issues des émanations de radium (radon) et les rayons X pour déceler, analyser la progression des cancers et traiter ces derniers.

Photographie en noir et blanc d’une machine en premier plan et d’un homme en sareau derrière. La machine est suspendue et ressemble à une sorte de petit canon de forme cylindrique.

Médecin manipulant un appareil de téléthérapie, date inconnue

La plupart des traitements au radon et aux rayons X consistent en l’application de la substance radioactive le plus près possible des cancers, soit par la projection de rayons, l’utilisation de compresses sur la peau ou l’insertion de tubes remplis de radon dans le corps des patient.es. Ces méthodes, souvent très intrusives, nécessitent l’utilisation de machines à haut voltage ou l’application directe de radon qui résulte en des brûlures parfois douloureuses pour les patient·e·s.

Photographie en noir et blanc représentant une femme et un homme dans une petite salle. L’homme, assis dans une chaise à un bureau, porte un sarrau et pointe avec une règle un tableau lumineux sur lequel des radiographies de plastique transparent sont épinglées. La femme debout est en habit d’infirmière et l’assiste.

Origène Dufresne analysant des radiographies, 1949

Durant les premières années de l’Institut, plusieurs médecins mènent des recherches scientifiques sur le cancer en plus de traiter leur patient.es. Au fil du temps, l’achalandage trop intense les contraint à prioriser les traitements cliniques. Malgré cette réorientation, le docteur Gendreau réussit tout de même à publier 19 articles sur la radiothérapie entre 1928 et 1940.

Encadré publicitaire dans un journal sur lequel il est écrit Préparation au diplôme de technique radiologique à l’Institut du radium. Ces cours qui se continuent pour la quatorzième année recommenceront le 26 septembre et tous les lundis - mardis - jeudis de 5h30 à 7h30 p.m. jusqu’au début de mai 1959. Ces cours sont sous la direction du Dr. Origène Dufresne, Directeur médical et scientifique à l’Institut du radium. Pour renseignements : S’adresser à la Directrice du personnel, Mlle Simone Balthazar. Au bas est donné l’adresse du 4120 rue Ontario Est.

Publicité pour les cours de radiologie, 1960

À partir de l’année 1945, les médecins de l’Institut donnent un cours pour former des technicien·ne·s en radiologie.  À raison de deux ou trois soirs par semaine, des cohortes entre 20 et 30 personnes prennent part à la formation assurée par les médecins de l’Institut et, notamment, le docteur Origène Dufresne. On compte souvent parmi les étudiant·e·s des garde-malades et des religieuses.