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Conclusion

Photographie en noir et blanc d’un paysage urbain d’hiver. Le sujet de l’image au centre est une grande bâtisse d’inspirations beaux-arts faite de grandes briques de pierres grises. En avant-plan, on voit la rue et quelques voitures stationnées.

Bâtiment de l’Institut du radium vu de l’extérieur, 1967

L’histoire d’un échec ?

L’inauguration de l’Institut du Radium en 1923 donne l’impression que le Québec s’inscrit lui aussi dans la grande marche du progrès scientifique occidental. Pourtant, une quarantaine d’années plus tard, lors de la fermeture de l’Institut, il est clair que ces aspirations de départ n’ont pas été remplies. Pourtant, il serait réducteur de résumer l’histoire de l’Institut à celle d’un échec.

De 1926 à 1967, plus de 67 000 personnes sont traitées à l’Institut, dont une grande partie est issue des classes populaires. De plus, ce petit hôpital contribue à former un personnel médical spécialisé dans les nouvelles technologies de traitement du cancer et en radiologie. L’Institut représente également un premier effort canadien dans la lutte contre le cancer qui stimulera la mise sur pied d’autres entreprises similaires au Canada.

Pour l’histoire de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, la présence de l’Institut du Radium dans l’ancien hôtel de ville de Maisonneuve a permis de donner une seconde vie à ce magnifique bâtiment. Elle empêchera même sa vente au gouvernement fédéral et permettra éventuellement l’arrivée d’une nouvelle institution publique en 1981 : la bibliothèque Maisonneuve. Aujourd’hui, cette dernière joue un rôle central dans la vitalité du quartier.

Photographie en couleur dont le sujet est un bâtiment dont la façade est faite de grandes pierres grises accompagnées de piliers d’inspiration beaux-art. Le long de ses côtés ont été ajoutés des agrandissements plus modernes dont les façades sont en verre et en tôles.

Bibliothèque Maisonneuve, 2024