Actualités cinématographiques de General Motors : La production de guerre chez GM
Segment des fonds d’archives du lieu historique national Parkwood
Annonceur :… qui a plongé l’industrie automobile du Canada dans un rôle nouveau. La direction décida très rapidement que General Motors se consacrerait à la défense de l’Empire. Les véhicules militaires furent certes les premiers éléments, et les plus nombreux, de la production de guerre, mais en aucun cas les seuls. Les ouvriers automobiles mirent à contribution leur talent pour produire des armes qui exigeaient toute la précision et le savoir-faire qu’ils avaient auparavant consacré aux voitures.
Des milliers quittèrent l’usine pour rejoindre l’armée. Un drapeau de service fut dévoilé pour leur rendre hommage. Les usines General Motors étaient désormais consacrées à 100 % à l’effort de guerre. La dernière voiture civile sortit de l’usine au début de l’année 1942. L’intégralité de la capacité de production fut ensuite employée à la construction de véhicules de transport, d’automitrailleuses, de mitrailleuses, de canons antichar, et de caisses de char. Les ouvriers font le signe du V en disant « La Victoire, c’est notre affaire! »
Les produits de guerre étaient de bonne facture. Le général Andy McNaughton eut l’occasion de voir les véhicules en cours d’assemblage, et parla de leurs performances sur le terrain, faisant des suggestions pratiques au sujet de choses comme la garde au sol et la protection des soldats. Selon lui, le besoin de transport de troupes allait croître, car dans cette guerre-ci, la mécanisation serait aussi importante que la puissance de feu. Le flot de véhicules se fit de plus en plus important jusqu’à ce que l’industrie automobile canadienne dépasse, au mois de juin 1943, 500 000 unités produites. Ce fut un grand moment dans l’histoire de la guerre pour General Motors. Chacun de ces véhicules militaires contribuait ainsi à la victoire.
Leur qualité et leur fiabilité avaient déjà été louées par l’homme qui les avait vus triompher en Afrique du Nord : Le général Alexander.
On voit désormais le même savoir-faire sur une autre page de l’album de famille, celle du bombardier léger Mosquito. Son fuselage prit forme dans l’usine General Motors, à l’endroit exact où les artisans d’une autre époque fabriquaient les carrosseries en bois des premières voitures McLaughlin et Chevrolet. Certains spécialistes interrompirent leur retraite pour aider à construire le bombardier le plus rapide du monde, et aider General Motors à prouver une fois de plus à la nation son utilité.
Nul autre que ces artisans de la vieille école n’aurait pu apprécier à sa juste valeur l’apport que constituaient pour l’effort de guerre leurs connaissances techniques et leur niveau d’exigence, qui permirent la construction de tels avions de combat. Des avions qui vinrent occuper l’avant-garde de la victoire, et rassurer un monde inquiet de la nature de l’avenir en promettant le succès de la science et de la recherche bien au-delà des résultats actuels…