Une cargaison est tombée du pont de Trois-Pistoles en 1925 à la suite d’un accident de voiture.
Marthe Lévesque.
Les moyens utilisés démontrent sans contredit de l’ingéniosité de nos contrebandiers :
- Des fermes et des poulaillers deviennent des entrepôts.
- Les bouteilles d’alcool sont parfois cachées dans des ballots de foin, des barils de pommes ou des bidons de lait.
- L’alcool est dissimulé dans des barils de fumier. Les contrebandiers plaçaient du fumier au fond du baril, l’alcool au centre et recouvraient le tout de fumier. S’ils se faisaient intercepter, l’agent ne vérifier qu’un seul baril et voyant qu’il contenait du fumier, les laissait passer.
- Des bidons remplis d’alcool sont attachés à des blocs de sel et jeter dans des cours d’eau. Cette technique permettait de dissimuler l’alcool, du moins jusqu’à ce que le sel fonde et que les bidons remontent à la surface.
- Des cargaisons sont cachées parmi des pierres tombales ou dans des cercueils.
- Les contrebandiers passent la frontière déguisés en prêtre et en religieuse.
- Des informateurs avisent les officiers d’une (fausse) livraison et pendant que ces voitures étaient fouillées, les autres remplies de boisson passent aux douanes sans problème.
- Des cargaisons sont déchargées dans les lacs de la région par des hydravions.
Comme quoi, les contrebandiers ne sont jamais à court d’idées !