Les travaux de finition
La dernière étape de cet immense chantier consiste à rendre le tunnel fonctionnel. Le système électrique est fixé et les parois intérieures sont recouvertes de tuiles de céramiques de haute qualité importées de Belgique, afin d’optimiser l’éclairage et l’aspect visuel. Le tunnel est conçu afin d’être autant que possible automatisé.
Les ingénieurs optent pour des dispositifs technologiquement avancés. Grâce à des caméras, la surveillance est effectuée jour et nuit par un technicien logé dans le sous-sol de la tour de ventilation nord. C’est très novateur, étant donné que les tunnels routiers de cette époque sont pour la plupart gérés par des patrouilles.
Lorsqu’un incendie se déclare, les automobilistes disposent d’extincteurs installés un peu partout dans le tunnel. Le tube central peut servir à évacuer les gens par des portes coupe-feu. Sur le plan de l’éclairage, l’orientation est-ouest du pont-tunnel fait en sorte qu’il est à la merci du soleil matin et soir.
Pour régler les problèmes d’éblouissement, les ingénieurs mettent au point des pare-soleils qui offrent une période de transition entre l’éclairage naturel et l’éclairage artificiel. Les lumières du tunnel s’adaptent au degré de luminosité extérieur. Enfin, la chaussée est chauffée près des approches pour éviter que la neige ne s’accumule. Les parois du tunnel sont en angle pour deux raisons : mieux répartir le bruit et éliminer l’effet d’enfermement.