Combattre les flammes

La rumeur s’était répandue que Port Coquitlam avait un incendie majeur sur les bras et les communautés voisines avaient envoyé des hommes et du matériel pour aider au combat. Les pompiers sont venus d’Essondale, mais leurs tuyaux d’incendie ne correspondaient pas aux bouches d’incendie de la ville. Les pompiers sont alors venus de New Westminster, mais bien que leurs tuyaux correspondaient aux bouches d’incendie, le trottoir était si chaud que les tuyaux ont pris feu. D’autres sources d’eau ont été trouvées et des hommes sont venus des gares de triage, de la gare du CP et d’autres secteurs de la ville pour se joindre à la lutte contre l’incendie.

Cependant, les flammes avaient déjà pris le dessus sur la caserne des pompiers. De là, des étincelles ont volé sur les entreprises voisines. Le premier bâtiment à être rasé fut l’Hôtel de Coquitlam; la caserne de pompiers n’a pas tardé à suivre. D’autres commerces, y compris les bâtiments de la gare du CP, ont également été menacés par les flammes. Les hommes et les ressources étaient éparpillés partout et perdaient des forces à mesure que le combat avançait.

Les pompiers combattent les flammes à Port Coquitlam, 1920.

Il n’y avait pas que les hommes qui étaient impliqués. Les flammes se sont également propagées aux zones résidentielles et les maisons ont été menacées à mesure que les flammes avançaient. Les femmes et les enfants se sont lancés dans la lutte pour sauver ce qu’ils pouvaient. Les maisons menacées ont été vidées et les meubles déplacés en lieux sûrs afin d’éviter aux propriétaires de tout perdre et de devoir recommencer à zéro s’ils perdaient leur maison. Il devait être bien impressionnant de voir les routes bordées de véhicules garés remplis d’articles ménagers.

Au bout de deux heures, le feu était sous contrôle. De nombreux commerces du centre-ville ainsi que trois maisons étaient partis en flammes. Il était temps de faire les inventaires et de commencer à reconstruire.

Le centre-ville de Port Coquitlam après le feu.