Crises financières
La ville de Port Coquitlam avait commencé avec de grands espoirs. De nombreuses personnes voulaient bénéficier d’une part de la prospérité potentielle, achetant des terres autour de la ville. Cependant, quand la guerre est arrivée, l’économie a changé et les matières premières qui avaient fourni un revenu régulier n’étaient plus une valeur sûre. Les propriétaires fonciers ne pouvaient plus payer leurs impôts et les revenus de la ville ont diminué. Les ventes fiscales ont vu de nombreuses propriétés privées revenir à la ville. La ville est devenue riche en terres, mais pauvre en liquidités. Ceci ne l’a pas aidé à rembourser la dette qu’elle avait accumulée en construisant des infrastructures telles que des écoles, des routes et le nouvel hôtel de ville.
De plus, dans son rapport, l’officier enquêteur des incendies, J.A. Thomas, a blâmé le conseil municipal pour les effets dévastateurs de l’incendie de 1920. Il le tenait pour responsable de ne pas avoir organisé de brigade de pompiers volontaires et d’avoir ignoré les règlements municipaux concernant les conduits de cheminée. Cela a rendu la ville vulnérable aux poursuites judiciaires des propriétaires d’entreprises qui avaient perdu des bâtiments et des moyens de subsistance dans l’incendie. La ville a finalement conclu un accord avec les propriétaires d’entreprises qui l’ont poursuivi en justice. Des coûts de plus de 79 000$ peuvent sembler peu aujourd’hui, mais dans les années 1920, c’était un coup dur de plus pour les finances de Port Coquitlam.
Afin de rassembler des fonds pour répondre à ses obligations financières, Port Coquitlam a été contrainte de vendre son camion de pompiers à la fine pointe de la technologie, un LaFrance américain #10 de 8 000$, qui avait fait la fierté de la ville. Un vieux camion à ordures délabré était maintenant le moyen de transport pour le matériel de lutte contre les incendies.