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Jean Moisan (1928-2018)

Photographie d’archives en noir et blanc montrant le vicaire Jean Moisan assis sur une chaise, les bras croisés. Il porte des lunettes à larges montures ainsi qu’une soutane et des souliers noirs. Deux femmes dont le visage n’est pas visible sont debout derrière lui.

Jean Moisan, vers 1964

Le 10 novembre 2001, l’abbé Jean Moisan assiste à la cérémonie d’inauguration du Centre communautaire Olivier-Letardif, à Château-Richer. C’est un moment chargé d’émotion pour le prêtre vieillissant puisqu’on profite de l’occasion pour lancer une nouvelle édition des Notes sur l’histoire de Château-Richer, renommées Une paroisse sous le Régime français. Il s’agit d’un recueil que l’abbé Moisan avait publié dans le semainier paroissial au début des années 1960, alors qu’il était vicaire de la paroisse Notre-Dame-de-la-Visitation de Château-Richer.

Il faut dire qu’en treize années à Château-Richer, Jean Moisan en a accompli des choses ! C’est en juillet 1953 qu’il s’y installe, alors qu’il n’est prêtre que depuis quelques semaines, fort du dynamisme de la jeunesse et de ses études au Petit puis au Grand Séminaire de Québec.

Le bon vicaire se fait remarquer par son attitude accueillante, son engagement auprès des jeunes et son désir d’améliorer la vie de ses paroissiens. Il appuie des regroupements locaux comme la Société Saint-Jean-Baptiste fondée en 1964 et le Club du Piqueron, formé par des amateurs de ski alpin. Le prêtre affectionne particulièrement la cause des sports et des loisirs. Sans surprise, il soutient activement l’œuvre des Loisirs de Château-Richer et son projet de créer un terrain de jeux estival dédié aux jeunes. Aidés du vicaire, les bénévoles travaillent sans relâche pour que le terrain de jeux et le chalet des loisirs soient prêts pour l’été 1964.

Photographie d’archives en couleurs d’un bâtiment en construction. On voit les murs en bois ainsi que la charpente du toit, également en bois. Sur le sol, sur l’avant et sur le côté du bâtiment, se trouvent des planches de bois et des troncs d’arbres.

Le chalet des loisirs de Château-Richer en construction

« Tout le monde aimait faire de ce terrain acheté dans un après-midi, un terrain qui serait un lieu d’ébats joyeux pour nos enfants. »

l’abbé Jean Moisan, novembre 2000

 

Photographie d’archives en couleurs d’une grange en bois avec des fondations en pierre. On y voit deux fenêtres à l’étage supérieur ainsi que deux portes et trois fenêtres à l’étage inférieur. Trois hommes travaillent à défaire la toiture.

La démolition de la grange de madame Aimé Dion

En une journée, l’achat de la ferme de madame Aimé Dion est finalisé. Début juillet, après avoir rasé la grange qui s’y trouvait, les bénévoles y érigent un chalet et aménagent un terrain de balle-molle, une barboteuse ainsi que deux jeux de ballon-volant. Le 16 août 1964, le nouveau terrain de jeux reçoit la bénédiction officielle du curé. Deux ans plus tard, le vicaire Moisan quitte la région et s’installe dans Charlevoix.

Photographie d’un parc où se trouvent un petit bâtiment blanc muni d’une porte et de trois fenêtres et, devant celui-ci, des modules de jeu pour les enfants. À gauche, on aperçoit un toboggan en colimaçon, une glissade et des jeux pour grimper et, à droite, des balançoires ainsi qu’une plus petite glissade. Le parc est entouré de gazon.

Le chalet Jean-Moisan et le terrain de jeux

 

Aujourd’hui, Château-Richer se souvient… du dévouement du vicaire : en 2000, le chalet des loisirs est rénové et baptisé « Jean Moisan ».