Françoise Lavoie raconte comment Scott Kingsland et elle ont racheté l’atelier d’Alphonse Paré

Françoise Lavoie raconte comment Scott Kingsland et elle ont racheté l’atelier d’Alphonse Paré, qui les a aussi initiés à la sculpture sur bois.

[Françoise Lavoie] En 1985-1986, Scott et moi-même sommes venus rencontrer monsieur Paré. Il faut savoir que je travaillais dans l’industrie touristique, donc je venais déjà à l’Atelier Paré avec mes visiteurs. Et j’appréciais beaucoup cet homme, ce grand artiste de la Côte-de-Beaupré. Et j’ai su que son atelier, il cherchait quelqu’un pour en prendre la relève. Aucun de ses enfants n’était intéressé. Ils avaient des aptitudes dans d’autres domaines. Et moi-même, je cherchais un endroit pour pouvoir combiner l’aspect artistique et l’aspect touristique. Ça nous a donné l’opportunité de pouvoir venir s’installer sur la Côte-de-Beaupré et de pouvoir continuer à travailler dans un domaine touristique.

Et en prenant l’atelier, c’est sûr qu’on a commencé, à un moment donné, avec le bois, à essayer de sculpter aussi. Et ça arrivait souvent, lorsque je descendais à l’atelier, le matin : je voyais qu’il y avait des traces de crayon. Ça veut dire que monsieur Paré disait : « Travaille ce petit coin là pour pouvoir l’améliorer. » Alors, c’est comme ça, de fil en aiguille, que nous avons, moi-même et mon mari, appris à sculpter et à travailler le bois aussi. Donc, il a été un maître pour nous, pour nous montrer, pour nous initier. Pour nous montrer aussi comment aiguiser des couteaux, comment choisir son bois, comment coller son bois. Alors, beaucoup d’informations que l’on a aujourd’hui relèvent de monsieur Paré.