La radio en mouvement
Dès les premiers jours de la radio, les récepteurs à piles étaient portables, bien qu’encombrants. Les auditeurs pouvaient emporter des appareils avec eux, installer une antenne dans un arbre et écouter de la musique lors d’un pique-nique avec des amis. Mais les gens les trouvaient trop grands et trop lourds pour être transportés très loin. Des radios ont également été conçues pour les voitures, mais elles n’étaient pas non plus très répandues.
C’est dans l’après-guerre que la radio a vraiment dépassé le cadre domestique. La fin des années 1930 a vu l’invention des lampes et des piles à faible consommation, suivie du transistor à la fin des années 1940. Dans les années 1950, les Canadiens pouvaient emporter des radios miniatures et portables au chalet, en camping ou à la plage.
Les concepteurs des radios modernes en plastique avaient à l’esprit la compacité. Certains récepteurs, comme le modèle GE 807H de 1961, étaient ornés par des contrastes de couleurs et un design moderne. Dans ce cas, l’utilisation ludique de formes triangulaires permet de capturer le dynamisme de la radio en mouvement.
Les adolescents et les jeunes adultes disposant d’un revenu disponible pour les loisirs et les articles de luxe ont popularisé les radios à transistors dans les années 1960. Les chaînes haute-fidélité à la maison offraient peut-être de meilleures conditions d’écoute, mais les radios à transistors permettaient aux adolescents d’écouter le dernier tube avec leurs amis en déplacement.
Lorsque la radio a été introduite dans les voitures et les appareils portables dans les années d’après-guerre, sa function a changé. Elle n’est plus seulement associée à l’entrée du monde dans la maison, mais elle peut accompagner les Canadiens tout au long de leur journée. Les radios de voiture et les transistors ont permis aux Canadiens d’emporter partout avec eux le sentiment d’être chez eux.