Introduction – VIDÉO
Tiré de la collection du Rossland Museum & Discovery Centre. L’ensemble des entrevues ont été faites en 2021-2022.
Transcription
[Logo du Rossland Museum & Discovery Centre logo sur un écran blanc]
Al Fisher : Pour moi, le ski c’était un mode de vie.
Ruth Grubisic : À Rossland, dès la première neige, tout le monde faisait du ski ou du bobsleigh et les – les routes n’étaient pas encore gravillonnées à l’époque. Et il n’y avait pas beaucoup de circulation automobile donc s’il y avait une pente près de chez toi, soit t’avais les skis de quelqu’un – les vieux skis de ton frère ou t’empruntais des skis et tu faisais des descentes. Le truc formidable pour Allan et ceux dans son quartier c’est qu’ils allaient jusqu’aux champs de Happy Valley et là, ils avaient un tremplin de saut. C’était toute leur vie ça, jouer dehors dans la neige.
Butch Boutry : Je m’appelle Butch Boutry et j’ai dû commencer à skier à l’âge de six ans. J’ai commencé à skier dans les rues de Rossland. Vous savez, par là, et après je suis allé plus haut, dans un endroit qu’on appelait le champ d’Ozeroff. C’est là qu’on apprenait et ensuite, je pense que quand j’ai eu une douzaine d’années, je me suis aventuré jusqu’à Red Mountain.
Ginger Banes : Je m’appelle Ginger Banes. Mon nom de jeune fille, c’était Ginger Edwards. Moi, on m’a mis sur des skis à l’âge de 18 mois. Dans ma famille, c’était un mode de vie. La plupart des enfants avaient des skis et des bottes comme cadeaux de Noël. Pour nous c’était comme acheter un manteau d’hiver. Il nous fallait notre équipement de ski. On pensait toujours qu’on était vraiment gâtés, mais dans notre famille, tout le monde skiait, c’était comme ça.
Nancy Green Raine : Mon père était ingénieur chez CM&S, comme ça s’appelait à l’époque. Après c’est devenu Cominco, maintenant c’est Teck. Mon père et ma mère ont tous les deux été des membres fondateurs du Club de Ski de Red Mountain et pendant des années mon père était le secrétaire et il s’occupait du marketing du club. Ma mère s’occupait de nous, les enfants. Mon père était souvent appelé pour l’entretien des remontées mécaniques. Mais ils étaient tous les deux passionnés de ski et chez nous, toutes les occasions étaient bonnes pour skier. Je m’appelle Nancy Greene Raine. Quand j’étais jeune, c’était Nancy Greene et j’ai commencé à skier à Rossland quand j’avais environ trois ans. J’en avais quatre quand on a construit les remontées mécaniques. J’ai donc eu la chance et l’avantage de grandir en faisant du ski sur une grande montagne.
Don Stevens : Moi c’est Don Stevens. J’ai débuté le ski vers l’âge de deux ou trois ans. Je ne me rappelle plus trop bien mais j’étais petit, car ma mère me tirait en haut de la pente pour m’emmener.
Patricia Stevens : Je m’appelle Patricia Stevens et j’ai commencé le ski quand j’ai eu un petit ami qui faisait des courses de ski (rire). J’adorais le ski. Être dehors au grand air. Cette sensation particulière qu’on ressent sur les skis quand on descend la pente. C’est devenu ma passion après que j’ai appris et j’ai eu l’occasion de skier avec tous les garçons, alors j’ai atteint, comment dire, un niveau plutôt bon.
Robin Valentine : Moi c’est Robin Valentine. J’ai commencé le ski quand je devais avoir deux ou trois ans dans le nord-est de l’Ontario.
Sean Valentine : Sean Valentine, j’ai commencé à skier vers trois ans je crois. J’ai commencé le programme des Red Mountain Racers vers six ans. Cinq ou six ans je pense et j’ai été dans le programme de compétition à partir de là jusqu’à mes trente-sept ans. Donc, au total ça fait pas mal d’années consécutives avec le club.
Robin Valentine : On s’est fait beaucoup d’amis à Rossland en faisant du ski.
Libby Martin : J’ai rencontré mon mari. Il était venu ici pour faire de l’escalade et du ski. Et voilà… on est toujours là. On avait tous les deux pas l’intention de rester. Mais ça s’est passé comme ça. Et c’est le cas de beaucoup de gens ici.
Fiona Martin : Je m’appelle Fiona Martin et ma mère et mon père étaient passionnés de ski. Et j’ai commencé le ski quand j’avais à peu près deux ans. On n’avait pas vraiment le choix. On nous embarquait en voiture tous les samedis et tous les dimanches et je suis devenue membre du programme de compétition Nancy Greene, puis du programme Bantam, puis j’ai eu la carte de la fédération et quand j’ai arrêté la compétition je suis devenue entraîneuse. Et après ça je suis devenue enseignante et j’ai fait le choix de rester ici, euh, à cause du ski.
Ruth Grubisic : Sur les pistes, il n’y avait pas de classes sociales. Avant, c’était comme ça, il y avait les enseignants, le personnel et les ouvriers de Cominco. Et après quand t’allais skier t’étais assis à côté de ton médecin et peut-être tu skiais mieux que lui … c’était un univers complètement différent, et cela a –cela a complètement changé Rossland. Et pour moi c’est ça le plus important. Et ça donnait au type ordinaire la confiance de se lancer à faire autre chose.
[Texte spécifiant « Avec le soutien de » suivi d’un logo bleu, celui du Trail and District Arts Council.]