Transition : Le club de ski passe au privé
Après un siècle d’améliorations apportées au domaine skiable et d’organisation de compétitions de toutes sortes à tous niveaux, sans compter le développement de programmes de compétition, le RMSC (Club de Ski de Red Mountain) avait accumulé des dettes considérables. Il devenait de plus en plus difficile pour un club de bénévoles d’entretenir l’infrastructure existante et de développer de nouvelles installations. C’est ainsi qu’en 1987, après avoir œuvré pour la station avec toute leur âme et tout leur coeur, ils commencèrent activement à chercher un acheteur. En février 1989, ils reçurent deux offres : une de Sport Tour et une d’Éric Skat-Petersen. Au départ, le RMSC rejeta les deux car ils manquaient de la sécurité nécessaire à leurs initiatives postérieures à la vente. Toutefois, le 3 mai 1989, le club porta son choix avec une majorité de 82% sur Éric Skat-Petersen et ses partenaires financiers de l’Ontario (Michael Robbins, David Butt, Ollie Konen, Hank Cuttell et Glenn McMann). Dans la foulée, le club transféra tout à Eric Skat-Petersen, et le RMSC mit terme à ses activités.
Bien que beaucoup de choses aient changé avec la privatisation de la montagne Red, l’héritage du RMSC demeure. On compte à l’actif du club de ski la construction du premier télésiège de l’ouest canadien, encore en fonction aujourd’hui. Leur travail acharné est visible dans des dizaines de pistes toujours utilisées. Les Red Mountain Racers (programme de compétition) forment toujours les jeunes skieurs dès l’âge de 5 ans. Ils ont d’ailleurs continué à produire des membres de l’Équipe Nationale Canadienne de Ski jusque dans les années 2000 et au-delà. Finalement, c’est l’engagement bénévole du club qui a ancré profondément l’amour du ski dans la région et a réussi la transformation de Rossland, village minier devenu destination de ski!
Pourquoi autant de grand compétiteurs et entraîneurs sont-ils originaires de Red Mountain ? Des skieurs de Rossland partagent leur point de vue (sous-titres disponibles en anglais et en français – EN et FR). Visionnez cette vidéo avec une transcription (FR).