Souvenirs de le Grey Mountain Grind
Entretien avec: Louie Corrado, Ira McAulay, Bill Cheveldave, et Ken & Beryl Davis
Projet d’histoire orale « Rossland Memories »
Collection du Rossland Museum & Discovery Centre
Ira McAulay : Enfin non, je pense que la seule compétition était le Grey Mountain Grind. C’était une compétition, il y avait des hommes de Rossland qui y participaient et des gars de Trail qui skiait aussi. C’était du haut de la montagne Grey jusqu’en bas, dans Rossland.
Roly Worsfold : C’est ca. Et de ce que je comprends, Louie, tu a participé à la course l’année dernière.
Louie Corrado : Oui.
Roly Worsfold : Ce n’est pas grave. Tu y etait aussi?
Ira McAulay : Non, je n’ai jamais fait cette course.
Roly Worsfold : D’accord. Es ce que tu peux nous dire comment – comment cette course s’est passé et quelle année c’était?
Louie Corrado : C’était 1947. Je sortais tout juste de l’armée. C’était la dernière année. D’habitude ça se passait au printemps. Je ne me souviens plus de la date exacte. T’avais a monter ce jour là jusqu’en haut de Grey.
Roly Worsfold : D’ou?
Louie Corrado : De Rossland. Le centre de Rossland. Tu quittais Rossland tôt le matin et tu grimpais jusqu’en haut de Grey. Quand tous les compétiteurs étaient là,ils commençaient la course.
Ken Davis : Enfin, comme je disais, mon frère faisait cela. Ils montaient les samedis soirs, et ils restaient la nuit pour se reposer les jambes avant la montée dimanche matin. Enfin, Don Swift et moi on se levait tôt le dimanche matin et on montait pour rejoindre la cabane, et ensuite on chargeait tous les sacs trop grands et très remplis qu’ils voulaient qu’on descende pour eux. Mais on randonnait jusqu’au Old Eternity Rock sur Grey, et on skiait de la jusqu’à la maison et la – la près du lodge du parc Esling, on regardait les skieurs revenir.
Beryl Davis : Je me suis demandé quand j’étais jeune, nouveau mariée, comment cela se déroulait. Comment est-ce que tu as fait ça? Mais Ken avait à peu près 12 ans quand il l’a fait. Et les jeunes qui étaient trop petits pour participer à la course, ils voulaient tout savoir et ils voulaient aider. Ce qu’ils ont fait – on dirait comment? Ils étaient – ils ont préparé la course. Et j’ai dit, fin, la course est comment? Moi j’ai l’habitude de skier sur une pente bien soignée. Je savais que ce n’était pas bien préparé. Il a dit qu’il y avait des arbres qui sont tombés partout.
Ken Davis : C’était juste comme ça.
Roly Worsfold : Ouais, ouais.
Beryl Davis : Comme ça. Et les gens qui ne participaient pas à la course devaient partir plus tôt. Ils ont fait le trajet que les skieurs allaient faire pendant la course. Et je ne sais pas ce que les autres fonctionnaires faisaient pour préparer la course.
Roly Worsfold : C’est vrai.
Louie Corrado : Une petite anecdote sur ma course était que mon équipement n’était pas le meilleur. Et j’ai même perdu un ski en descendant Grey. Mais j’ai remis mon ski et j’ai terminé la course.
Ken Davis : C’était chronomètre – ils l’ont fait. La raison était – comment c’était chronomètre était que quelqu’un avec une vieille radio à pile et ils l’ont emmené jusqu’en haut de la montagne Grey. Après, a la station CJAT, ils les appelaient et ils disaient “ Il est maintenant 13h00.” Alors le gars et son chronomètre sonnaient à 13h00, 13h01, et chaque minute ils laissaient quelqu’un descendre. C’est comme ça que le chronométrage fonctionnait.
Roly Worsfold : Waouh, d’accord, ouais, ouais.
Ken Davis : Parce que ce n’était-
Roly Worsfold : Ca fait du sens.
Ken Davis : -ce qu’ils ont aujourd’hui. C’est comme ça que ça fonctionnait.
Roly Worsfold : D’accord.