Développement de Granite Mountain – VIDÉO
Tiré de la collection du Rossland Museum & Discovery Centre. Les entrevues ont été conduits entre 2021 et 2022.
Transcription
[Logo du Rossland Museum & Discovery Centre logo sur un écran blanc]
Patricia Stevens : [Photo en noir et blanc d’un skieur portant des lunettes de ski avec le nom « Bill Stevens » écrit à côté] Bill était le président du club de ski à l’époque. On cherchait à trouver plus de possibilités pour skier dans les environs et ils ont commencé à envisager l’exploitation les pentes de la montagne Granite. [Photo en noir et blanc de Granite Mountain en hiver] Alors, ils ont emmené des gens voir la montagne Granite et ils les ont ramenés jusqu’en haut. Il fallait y aller à pied puisqu’il n’y avait pas de remontée mécanique. [Photo en noir et blanc d’un homme avec le nom « George Merry » écrit à côté]. Donc, Bill, George et un autre gars ont organisé ces sorties sur les pentes de la montagne Granite et ils redescendaient en passant en slalom entre les arbres. Tout ça pour montrer où les pistes allaient éventuellement se situer.
Don Stevens : Au départ ils ont tracé une seule piste, celle qui allait devenir la piste « Main Run ».
Patricia Stevens : Ouais. Ils ont réussi à montrer à tout le monde que oui, on peut monter là-haut. [Photo couleur d’un certificat orné d’une bordure verte portant l’inscription « Débenture : Red Mountain Ski Club Society »] Alors, ils ont vendu des débentures pour ramasser assez d’argent pour le travail. Ils ont embauché un gars qui a quadrillé toute la pente de – de la montagne. Et ils en ont embauché un autre, un gars d’ici, qui – pour couper les arbres là où ils lui disaient. [Photo en noir et blanc d’un homme souriant à côté du nom « John Platt »] Et Bill et son ami John, aussi un coureur d’ici [Photo en noir et blanc de Granite Mountain et des montagnes environnantes] qui faisait du ski aussi en Europe, ils montaient là-haut. Puis ils rentraient. Je leur faisais à manger et ensuite ils repartaient en haut, en courant, pour voir comment le gars qui traçait les pistes avait avancé. Ils disaient c’est bon, va un peu plus par ici, ou par là. Et le lendemain ça recommençait encore. Les deux partaient en courant juste après – ils le rejoignaient en courant et euh, voilà comment la piste a été tracée. Ensuite, après cet été-là, ils ont installé la remontée mécanique [Photo en noir et blanc d’un hélicoptère relié à un pylône du télésiège de Granite Mountain]. Ils ont dû couler du béton pour ancrer les tours. [Photo en noir et blanc d’un hélicoptère déposant la poulie motrice en haut de la gare retour avec un groupe de personnes qui regardent et essaient de la saisir]. L’installation a été faite professionnellement par le gars qu’ils avaient embauché. Il s’appelait Buck Buchanan. Il n’avait jamais installé une remontée mécanique, mais il a dit qu’il pouvait le faire pour nous et c’est ça qu’il a fait (rire). [Photo de personnes sur le télésiège].
Don Stevens : Vous savez, l’installation du télésiège sur la montagne Granite était un changement énorme. C’était vraiment énorme c’est sûr.
Robin Valentine : C’était vraiment impressionnant de passer au-dessus des pistes. Quand on y était, vous savez, d’abord le terrain descendait et nous on continuait à monter [Photo couleur du télésiège en train de monter à flanc de montagne] je ne connais pas l’hauteur exacte à cet endroit-là mais c’était –
Sean Valentine : Il y avait une gare de débarquement à cet endroit-là?
Robin Valentine : Ouais, tout à fait.
Sean Valentine : Ah bon?
Robin Valentine : Au tout début on pouvait sauter pour descendre à la quinzième tour et on n’avait pas, ils y mettaient des bottes de foin.
Sean Valentine : Une rampe temporaire pour descendre je pense, hein.
Robin Valentine : Et bien il fallait jeter ses bâtons et sauter, quelque chose comme ça. Mais ah, ce télésiège, c’était une sacrée expérience. Je sais que moi, ça ne me gênait pas autant que ma femme. Elle avait du mal avec le télésiège. [Photo couleur de la vallée et des montagnes environnantes. Au loin, on voit un télésiège et un chalet.] Elle le prenait une fois par jour et pas – pas plus.
Don Stevens : [Photo d’un skieur portant des lunettes de ski avec le nom « Bill Stevens » écrit à côté.] Vous savez, le vieux télésiège de la montagne Granite vous montait là-haut assez vite. Il fallait seulement seize minutes d’en bas jusqu’en haut. Par contre, il n’y avait pas autant de sièges sur le câble.
Sean Valentine : Je crois que c’est ma mère qui me l’a raconté mais, ce n’était pas mon (petit rire de l’intervenant 3) mon télésiège préféré c’est certain. J’ai mis un paquet de kilomètres au compteur de ce télésiège quand même. Je n’aimais pas quand ça montait. Quand il s’arrêtait, ça secouait énormément (l’intervenant 3 montre avec les mains que ça prenait beaucoup de ballant). Ça secouait beaucoup. Alors …
Robin Valentine : Ça oui.
Sean Valentine : Je crois que quand on a commencé à skier seuls, c’était, le télésiège de Red, c’était le préféré de beaucoup d’entre nous les jeunes pour aller en haut.
[Texte spécifiant « Avec le soutien de » suivi d’un logo bleu, celui du Trail & District Arts Council.]