Souvenirs de Booty Griffiths

Booty Griffiths – Transcription  d’Enregistrement Audio

Transcription :

Al Fisher : C’est Booty qui a lancé les cours à la station. L’industrie du ski ici – les vêtements, les skis de qualité et aussi – il était aussi compétiteur. Booty était – il faisait des compétitions – dans les quatre disciplines, slalom, descente, saut et fond. Il était de Revelstoke, et donc il avait une bonne expérience de ce sport, et il travaillait sur les bateaux de pêche sur la côte à Vancouver et chaque automne, il achetait son stock de – d’équipement de ski et il montait ici et il ouvrait boutique dès la première neige. Après il disparaissait encore au printemps et il repartait sur les zones de pêche. Il a fait ça un certain nombre d’années avant de s’installer ici de manière plus permanente, mais on lui achetait tous tout notre matériel et il fallait avoir des skis de saut. Et je devais toujours de l’argent à Booty quand j’ai fini mon diplôme à l’université, et finalement je lui ai tout remboursé après avoir eu mon premier emploi.

Richie Mann : Moi j’ai travaillé – j’ai travaillé un hiver pour Booty. Il avait une succursale de son magasin de ski là-bas au, au chalet, au rez de chaussée du chalet. Alors j’ai travaillé là-bas et il ne mettait jamais aucun prix sur aucun de ses articles. Alors on pouvait, suivant à qui on vendait, on pouvait en quelque sorte juger combien il fallait vendre cet article. Et donc – donc quelqu’un entrait pour acheter une paire de lacets, on leur faisait payer un max s’ils avaient l’air riches et …

Roly Worsfold : Et après, y avait ceux qui avaient des prix.

Richie Mann : Oh que oui ! Et après, et après y a un gamin, un gamin qui entre et il a cassé un truc et il n’a pas de fric. Vous savez c’était comme ça avec Booty, vous savez, et il disait « Oh, fais-lui gratuit. Fais-lui gratuit ».

Roly Worsfold : Comme Robin des Bois avec les skis.

Richie Mann : Ah ouais, ouais, non. C’était, c’était tout lui. On s’est bien amusés tout l’hiver dans ce magasin, je te jure, et ah –    

Ruth Grubisic : Au tout début, il avait un magasin juste en dessous – enfin – là où était le Allen Hotel , et là il y avait une blanchisserie et après –

Ruth Grubisic : Non, pas là, non –

Richie Mann : Celui-là c’était son premier.

Ruth Grubisic : Pas là, non. De l’autre côté. À côté du Allen Hotel et de la blanchisserie. Et il y avait un tailleur à la blanchisserie. Et alors les gens pouvaient entrer dans le magasin de Booty et il louait juste un espace où il mettait les skis. Et – mais – il prenait les mesures des clients et le tailleur faisait les pantalons de ski. Alors mes tout premiers pantalons de ski vraiment professionnels, ils sont venus du tailleur du magasin d’à côté – de la blanchisserie.