[Vidéo] Entrevue avec Huguette Lemaire
[Scène présentant l’intérieur du chalet du Club de Golf de Drummondville avec le titre La Société d’histoire de Drummond présente Entrevue avec Huguette Lemaire.]
[Scène noire transparente avec une dame qui parle et où apparaît les informations suivantes : infirmière de profession, joueuse au Club de golf de Drummondville pendant plus de 50 ans, gagnante de plusieurs tournois de golf, dont le premier fût le championnat de Drummondville en 1967, capitaine durant les années 1960 et présidente durant les années 1970 de la section féminine du Club de Golf de Drummondville, ainsi que le nom de la dame interviewée, soit Huguette Lemaire]
[Photographie en noir et blanc du club-house du Club de Golf de Drummondville où apparaît la question suivante : Les golfeurs connaissaient-ils l’histoire du club? Puis, une dame commence à répondre.]
On n’en parlait pas. Le cimetière était là, la pierre tombale était là.
[Photographie en noir en blanc d’un joueur de golf entouré d’une foule le regardant.]
Quand on jouait, lorsque notre balle allait dans le cimetière on devait l’enlever sans pénalité.
[Photographie en noir et blanc du vert d’un trou de golf.]
Personne savait qui était monsieur Newton il y en a qui disait que c’était un soldat, d’autres que c’était un ancien membre mort sur le terrain.
[Photographie en noir et blanc d’un groupe de jeunes prenant la pose sur un terrain de golf où apparaît la question suivante : Combien de joueurs y avait-il dans les années 1960. Puis, une dame répond à la question.]
Je ne me rappelle pas précisément mais disons qu’on était à peu près 30 membres féminins qui jouions au golf à ce moment-là, plus les membres socials, plus les business girl.
[Photographie en noir et blanc d’un groupe de femmes à table. Puis, photographie en noir et blanc d’un joueur de golf en action devant une foule.]
Au plus tard dans les années 80-90 il y a eu presque 500 membres.
[La dame revient à l’écran où apparaît la question suivante : Comment étaient organisés les tournois?]
On avait les tournois, les field days qu’on appelait. Ça on invitait des clubs de l’extérieur de notre section.
[Photographie en noir et blanc présentant les gagnantes d’un tournoi en compagnie d’un homme.]
Ça comprenait Cowansville, Sherbrooke, de temps en temps Sorel, St-Hyacinthe, mais beaucoup Drummondville.
[Une dame parle à la caméra pour répondre à la question.]
C’était reconnu comme un beau terrain alors il fallait limiter les clubs.
[Photographie en noir et blanc d’un trou de golf.]
Tu sais, on disait supposons St-Hyacinthe « pas plus que 25 » parce qu’on a déjà eu 125 personnes alors c’est beaucoup d’organisations.
[Photographie en noir et blanc de sept femmes composant la section féminine du comité des matchs. Puis, une question apparaît : Les réunions du club étaient-elles en français? La dame parle à nouveau à la caméra avant que l’on revienne à une photographie en noir et blanc de cinq femmes tenant des trophées.]
À ce moment-là c’était en anglais jusqu’à en 1959 monsieur André Biron avait fait la demande au bureau d’administration de parler français et puis en 1960 monsieur Laurent Jutras a fait la demande et ça a été accepté.
[La dame parle à la caméra. Puis, une photographie en noir et blanc de neuf femmes composant l’exécutif de la section féminine apparaît.]
Alors à partir de 1960 les réunions se faisaient en français.
[Photographie en noir et blanc de quatre femmes discutant avec la question suivante : Quelles étaient vos relations avec les dames anglaises?]
Oh les relations étaient très bonnes elles étaient très gentilles.
[La dame parle à la caméra.]
Il y avait les dames Lomax, Hogan, Gauthier qui était une anglophone. Il y a eu les jumelles Wurtele.
[Photographie en noir et blanc des gagnantes d’un tournoi.]
Elles organisaient des « afternoon tea » une fois par mois après nos trous de golf.
[Photographie en noir et blanc de quatre joueuses de golf.]
Les dames arrivaient avec des gants blancs puis installaient la table en avant du bar là, puis elles apportaient toutes les tasses en porcelaine et puis on prenait le thé à l’anglaise.
[Vue aérienne du terrain de golf avec la phrase suivante : Parlez-nous des transformations du club!]
Il n’y a rien de pareil. Il y a eu des rénovations puis des agrandissements, puis des embellissements sans arrêt.
[Photographie en noir et blanc de deux hommes discutant avec, à l’arrière-plan, deux tracteurs au travail. Puis, la dame parle à nouveau à la caméra.]
Un certain temps le trou numéro 1 était ici tout près du club house…
[Photographies en noir et blanc d’une route en construction.]
Ensuite ça a été ça a été changé de côté, ensuite on jouait pas sur le bord de la rivière.
[La dame parle à la caméra.]
Même au tout début on jouait de l’autre côté de la route. Il fallait traverser la route pour aller jouer cinq trous, après cela quatre trous. Et puis… parce qu’ils en ont ramené un ici… Dans tous les cas, il y a eu des changements sans arrêt.
[Photographie en noir et blanc de trois femmes, dont une tenant un trophée avec la question : Que retenez-vous de cette période? La dame parle à nouveau à la caméra.]
On avait un fort sens d’appartenance au Club de golf. On s’est fait des amis qu’on a gardé pendant toutes les années, pendant 50 ans et puis c’est surtout ça.
[Un texte de remerciements sur fond noir apparaît avec le texte suivant : Merci à Hugette Lemaire et au Club de Golf Drummondville ainsi qu’à nos partenaires Soprema, MRC de Drummond et Ville de Drummondville. Le logo de la Société d’histoire de Drummond apparaît, puis le nom des personnes aux crédits, soit l’invitée, Huguette Lemaire, les personnes à la préparation et à l’animation, Gabriel Cormier et Chantal Proulx et la personne à la conception vidéo, Kévin Lampron-Drolet.]