Restauration des caves à légumes d’Elliston (Terre-Neuve)
[Musique]
[Illustration : Cave à légumes à flanc de colline]
Intervieweur : Alors il paraît que la présence de ces caves à légumes a attiré des visiteurs de toute l’Amérique du Nord, racontez-moi cela.
[Illustration : Colleen Duffett qui raconte, avec l’océan en arrière-plan]
Colleen Duffett : Oui, la première année où nous avons commencé à compter les visiteurs, nous en avons vu 1 600. L’an dernier, nous en avons vu 10 000.
[Illustration : Littoral de Terre-Neuve]
Intervieweur : Vraiment ?
[Illustration de transition : Colleen qui marche devant l’immeuble de James Ryan Ltd.; littoral de Terre-Neuve].
Colleen Duffett : Oui, et il y en a beaucoup qui viennent du monde entier. Nous avons des touristes de l’organisme Elderhostel. Ils viennent ici chaque année, parfois il en vient trois ou quatre groupes, parfois plus selon les programmes offerts. Ils passent une demi-journée ici à Elliston, visitent les caves à légumes, le site des macareux, la boutique d’artisanat et vont au café.
Intervieweur : Il y a donc des retombées, du fait de ces caves à légumes ?
Colleen Duffett : Oui, cela ne fait aucun doute.
[Vidéo : Deux caves à légumes situées l’une à côté de l’autre à flanc de colline, la caméra les balayant de gauche à droite pour en donner une vue panoramique].
Intervieweur : Colleen, dites-moi pourquoi Elliston est la capitale mondiale des caves à légumes.
[Illustration : Colleen Duffett qui explique, avec l’océan en arrière-plan]
Colleen Duffett : En fait, au départ, c’était la capitale des caves à légumes de Terre-Neuve-et-Labrador, et après des recherches, nous avons découvert qu’il n’y avait d’autres endroits au monde à avoir autant de caves à légumes qu’ici à Elliston. Nous avons donc nous-mêmes déclaré que c’était la capitale mondiale des caves à légumes.
[Illustration : Caves à légumes à flanc de colline]
Intervieweur : Pourquoi des caves à légumes ? Il y a des caves à légumes partout à Terre-Neuve-et-Labrador, pourquoi y en a-t-il autant ici ?
[Illustration de transition : Colleen Duffett parle, avec l’océan en arrière-plan; une cave à légumes à flanc de colline].
Colleen Duffett : Je dirais qu’il y en a probablement autant partout. Mais nous avons gardé les nôtres parce qu’à Maberly, l’électricité est venue plus tard qu’ailleurs à Elliston. Comme la plupart des gens cultivaient leurs propres légumes ici à Elliston, la cave à légumes était le moyen idéal de les conserver. Donc, je veux dire qu’il y a des gens à Elliston qui cultivent leurs propres légumes et les gardent dans une cave toute l’année.
Intervieweur : Combien de caves à légumes y a-t-il au total?
Colleen Duffett : 133.
Intervieweur : Et combien étaient opérationnelles ? Combien avez-vous dû en restaurer ?
Colleen Duffett : Nous en avons restauré environ 42.
Intervieweur : Alors, qu’en pensent les visiteurs d’Elderhostel ? Est-ce que ça les intéresse vraiment d’y entrer et de les voir de près?
[Illustration de transition : cave à légumes à flanc de colline; littoral de Terre-Neuve]
Colleen Duffett : Oh oui, ils sont fascinés par les caves à légumes, ils adorent ça.
Intervieweur : Il y a donc eu un réel avantage à restaurer cette partie unique de votre patrimoine.
Colleen Duffett : Oh certainement, cela a vraiment revitalisé la communauté. Avant de restaurer les caves à légumes, le tourisme était inexistant à Elliston. Maintenant, en été, cela emploie vingt ou trente personnes, et il y a aussi d’autres retombées, car maintenant nous avons un restaurant, deux ou trois « Bed & Breakfast », des services offrant des plats à emporter – deux ou trois, à vrai dire! Et ils sont tous ouverts pendant les mois d’été.
[Illustration de transition : Littoral de Terre-Neuve; Colleen Duffett parle, avec l’océan en arrière-plan].
Intervieweur : Ah, c’est super.